Synopsis New York, 1933. Nathan Aaranson, dit Noodles, malfrat d'origine juive, est traquĂ© par trois tueurs. Il se rĂ©fugie dans une fumerie d'opium de Chinatown pour tenter de reprendre ses DiffusĂ© dimanche 6 mars 2022 Ă  partir de 20h55 sur Arte, le film culte Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique est le dernier de la carriĂšre de Sergio Leone. TĂ©lĂ© Star vous dĂ©voile aujourd'hui pourquoi le cinĂ©aste n'a plus jamais tournĂ© d'autres au cinĂ©ma en 1984, le film culte Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, rĂ©alisĂ© par Sergio Leone, sera rediffusĂ© dimanche 6 mars 2022, Ă  partir de 21h05 sur la chaĂźne franco-allemande Arte. PortĂ© par Robert De Niro, James Woods et Elizabeth McGovern, ce long-mĂ©trage raconte, de la prohibition aux annĂ©es 60, 45 ans des vicissitudes dramatiques du mafieux David Aaronson dit "Noodles", incarnĂ© Ă  l'Ă©cran par Robert de Niro. Avec ses amis, il est passĂ© du misĂ©reux ghetto juif de son enfance aux plus hautes sphĂšres du crime organisĂ© de New long-mĂ©trage est devenu culte au fil du temps, il fut cependant un vĂ©ritable gouffre financier Ă  l'Ă©poque. C'est bien simple, Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique n'a amassĂ© que 2,5 millions de dollars de recettes sur le sol amĂ©ricain, ce qui est extrĂȘmement faible comparĂ© Ă  son investissement total, qui se situe entre 30 et 40 millions de dollars. En fait, le tournage de ce film a durĂ© plus d'un an, ce qui a eu pour effet de faire exploser le budget de production, qui Ă©tait estimĂ© Ă  seulement 3 millions de dollars. Pour expliquer l'Ă©chec de ce long-mĂ©trage outre-Altantique, il faut savoir que Sergio Leone avait passĂ© un contrat avec les studios Warner, s'engageant ainsi Ă  livrer un film de Ă©tait une fois en AmĂ©rique Sergio Leone dĂ©primĂ© par les coupures de la Warner sur son filmCependant, aprĂšs avoir constatĂ© que le rĂ©sultat final durait 4h25, le studio demanda au producteur Arnon Milchan de procĂ©der Ă  de nombreuses coupes pour respecter ce qui avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© au dĂ©part. Les AmĂ©ricains euront donc droit Ă  une version tronquĂ©e de seulement 2h19, beaucoup moins intĂ©ressante que la version intĂ©grale dont ont bĂ©nĂ©ficiĂ© les EuropĂ©ens. Non seulement le long-mĂ©trage est quasiment rĂ©duit de moitiĂ©, mais tout est replacĂ© dans un ordre chronologique dĂ©naturant le film. Il fut ainsi Ă©vincĂ© de la cĂ©rĂ©monie des Oscars, Ă©tant donnĂ© que la dĂ©cision de la Warner fit scandale Ă  l'Ă©poque. Par ailleurs, ce choix a tellement dĂ©primĂ© Sergio Leone qu'il n'a plus tournĂ© de film jusqu'Ă  sa mort en 1989. Cependant, le cinĂ©aste italien travaillait sur un projet de long-mĂ©trage portant sur le siĂšge de Leningrad l'annĂ©e de sa disparition. Inscrivez-vous Ă  la Newsletter de pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s © WARNER BROS 2/12 - ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEROBERT DE NIRO © WARNER BROS 3/12 - ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEROBERT DE NIRO © WARNER BROS 4/12 - ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEROBERT DE NIRO © EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES 5/12 - WILLIAM FORSYTHE, JAMES HAYDEN, JAMES WOODS ET ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE WILLIAM FORSYTHE JAMES HAYDEN JAMES WOODSROBERT DE NIRO © WARNER BROS 6/12 - SERGIO LEONE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONESERGIO LEONE © WARNER BROS 7/12 - SERGIO LEONE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONESERGIO LEONE © WARNER BROS 8/12 - ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEROBERT DE NIRO © WARNER BROS 9/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE © WARNER BROS 10/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE © WARNER BROS 11/12 - SERGIO LEONE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONESERGIO LEONE © WARNER BROS 12/12 - JAMES WOODS ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEJAMES WOODS

IlĂ©tait une fois en AmĂ©rique. Membre d'une petite bande de voyous peu Ă  peu devenus gangsters, Noodles a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  une lourde peine de prison pour avoir tuĂ© un rival de la bande. A sa libĂ©ration il retrouve ses amis qui sont Ă  la tĂȘte d'un bar clandestin et d'une maison close. Mais il va rapidement s'opposer violemment Ă  son

C'est dans le cinĂ©ma de Sergio Leone que nous plonge cette Nuit, Ă  l'Ă©coute d'Ă©missions d'hier qui lui Ă©taient consacrĂ©es et par la voix de Leone lui-mĂȘme, prĂ©sent dans la plupart de ces archives. Si aujourd'hui, prĂšs de trente ans aprĂšs sa disparition, Sergio Leone est enfin reconnu, il a longtemps Ă©tĂ© un cinĂ©aste trĂšs sous-estimĂ©. Avec cette Nuit, nous essayons de comprendre comment le mĂ©pris qui avait accueilli ses premiers westerns "made in Italy" a fait place au respect qu'impose l'Ɠuvre d'un vĂ©ritable auteur ; comment Leone est devenu partout une rĂ©fĂ©rence, pour ses pairs et pour les cinĂ©philes, comme pour le grand public, en ne signant que sept films et comment ces films ont marquĂ© durablement notre imaginaire Gian Luca Farinelli, directeur de la CinĂ©mathĂšque de Bologne et commissaire gĂ©nĂ©ral de l'exposition Il Ă©tait une fois Sergio Leone, et le directeur de la CinĂ©mathĂšque française, FrĂ©dĂ©ric Bonnaud, nous accompagnent tout au long de cette Nuit, pour nous Ă©clairer sur l'Ɠuvre et la personnalitĂ© de Sergio Leone. FrĂ©dĂ©ric Bonnaud Ă  propos de Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique "immense chef-d'Ɠuvre, son trĂšs trĂšs grand film qui est un film culte pour des millions de gens" 'Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique' c'est un film plus grand que le cinĂ©ma, c'est Ă  dire qui excĂšde les capacitĂ©s du cinĂ©ma. Mais ce qui est trĂšs touchant aussi c'est que c'est un film comme si la bataille de Waterloo Ă©tait racontĂ©e par la cantiniĂšre ou par le petit tambour... c'est Ă  dire que c'est la grande histoire racontĂ©e par un figurant. [...] Il fait son grand film, sa trĂšs grande Ɠuvre sur un destin d'un tout petit bonhomme qui serait au huitiĂšme plan de la photographie. Gian Luca Farinelli revient sur la fascination de Sergio Leone pour le cinĂ©ma amĂ©ricain. Il rappelle que Leone Ă©tait nĂ© en 29, annĂ©e de la crise et annĂ©e de l'arrivĂ©e du cinĂ©ma sonore en Italie, qu'il a connu l'Ăąge d'or du cinĂ©ma hollywoodien en salle dont il a Ă©tĂ© privĂ© ensuite durant les annĂ©es du fascisme Pour un EuropĂ©en de son Ăąge, les États-Unis Ă©taient le paradis et le cinĂ©ma Ă©tait plus que le paradis. Dans une trĂšs belle interview qu'il a fait Ă  la CinĂ©mathĂšque française, quelqu'un lui demande pourquoi vous ne faites pas de films sur l'Italie, il rĂ©pond 'peut-ĂȘtre que quand l'Italie sera grand comme les États-Unis je ferai des films sur l'Italie'. Et bien Ă©videmment il n'a aucune envie de le faire. Cette dimension d'enfant, de rĂȘveur, c'est l'essentiel pour comprendre Sergio Leone. Pour FrĂ©dĂ©ric Bonnaud, Sergio Leone est "un des meilleurs rĂ©cepteurs du cinĂ©ma amĂ©ricain" Sergio Leone a Ă©tĂ© un des meilleurs spectateurs des produits qui sortaient de l'usine Ă  rĂȘves. Parce que le cinĂ©ma amĂ©ricain a eu cette particularitĂ©, c'Ă©tait un cinĂ©ma qui pouvait ne pas ĂȘtre ambitieux mais dont la manufacture, dont la fabrication dĂ©jĂ  Ă©tait fascinante, pour quasiment le moindre de ses produits. Pour prolonger, visite de l'exposition Il Ă©tait une fois Sergio Leone avec Antoine Guillot dans "Plan Large" Par Albane Penaranda Avec Gian Luca Farinelli et FrĂ©dĂ©ric Bonnaud RĂ©alisation Virginie MourthĂ© Avec la collaboration de Hassane M'BĂ©chour Nuit Sergio Leone - Entretien 2/3 avec Gian Luca Farinelli et FrĂ©dĂ©ric Bonnaud 1Ăšre diffusion 04/11/2018
SĂ©anceset horaires Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique Ă  Paris. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. ? Ă  proximitĂ©. mes cinĂ©mas favoris. Vous ĂȘtes localisĂ© Ă  Paris. ven. 5. aoĂ»t.
Avec son dernier film, Sergio Leone abandonne ses variations mi-opĂ©ratiques, mi-parodiques sur le western, et change radicalement de genre et d’époque. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique est en effet un film de gangsters qui se dĂ©ploie sur une bonne moitiĂ© du XXĂšme siĂšcle, du dĂ©but des annĂ©es 1920 Ă  la fin des annĂ©es 1960. Cette fresque crĂ©pusculaire et testamentaire condense tout le savoir-faire du grand metteur en scĂšne, ses thĂšmes et ses obsessions – mais Ă©galement ses ambiguĂŻtĂ©s et ses zones d’ est brutale des truands assassinent, torturent les proches de David Aaronson, dit Noodles ». Celui-ci n’a pas l’air de soupçonner le danger qui le guette alangui dans une fumerie d’opium, hĂ©bĂ©tĂ© par la drogue, il est perdu dans le dĂ©dale de ses souvenirs, hantĂ©s par la sonnerie insistante d’un tĂ©lĂ©phone une sĂ©rie de flash-backs rythmĂ©s par les stridulations lancinantes de ce tĂ©lĂ©phone, hallucination sonore qui installe une tension remarquable dans chacun des plans, et les marques du sceau de la fatalitĂ©. L’énigme de cet anachronisme sonore, gĂ©niale trouvaille de mise en scĂšne qui fait s’entrechoquer les espaces-temps, se rĂ©sout Ă  la fin de la sĂ©quence, quand le tĂ©lĂ©phone, dont on apprendra plus tard qu’il servit Ă  passer un appel funeste, apparaĂźt enfin, et que ses deux sonneries – celle du souvenir opiacĂ© et celle du passĂ© reconstituĂ© – se mĂȘlent et se quelques minutes sont reprĂ©sentatives d’un film tout entier construit sur l’idĂ©e de rĂ©miniscence. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique est une madeleine fourrĂ©e Ă  l’opium – une substance qui justement altĂšre la perception du temps, donne l’impression de flotter entre passĂ© et futur. Le film s’achĂšve d’ailleurs dans les brumes de la fumerie, ce qui peut laisser penser que Noodles a rĂȘvĂ© son avenir en flash-forward, voire que toute sa vie aura Ă©tĂ© fantasmĂ©e depuis les limbes d’un paradis artificiel
 Rempli de zones d’ombre et d’ellipses la mort des membres du gang, pourtant au centre de toute l’intrigue, ne sera jamais montrĂ©e, le scĂ©nario laisse ainsi une grande libertĂ© d’interprĂ©tation au spectateur et sollicite activement son imagination – une qualitĂ© paradoxale pour une Ɠuvre aussi longue prĂšs de quatre heures et aussi film se dĂ©roule sur trois pĂ©riodes les annĂ©es 1920 l’enfance tumultueuse de Noodles, ses premiĂšres amours, la naissance de son amitiĂ© avec Max, les annĂ©es 1930 l’ascension criminelle de Max et Noodles dans l’AmĂ©rique de la prohibition et les annĂ©es 1960 le retour de Noodles Ă  New York, et sa confrontation avec les fantĂŽmes de son passĂ©. Achronologique, la narration navigue entre ces Ă©poques par la grĂące d’un montage Ă  la fois complexe et limpide, qui joue savamment des rimes visuelles et sonores, des fondus enchaĂźnĂ©s et des raccords audacieux les phares d’un camion d’éboueurs de 1968 devenant ceux d’une voiture des annĂ©es 1930. Les mĂȘmes lieux la consigne d’une gare, un bar apparaissent Ă  chacune de ces Ă©poques et tĂ©moignent de ce passage du temps, tout comme les maquillages remarquables qui rendent crĂ©dibles le vieillissement des toujours avec Leone, la forme est admirable, d’autant qu’elle est ici servie par les importants moyens mis en Ɠuvre pour faire revivre le New York du dĂ©but du siĂšcle. Certains plans gĂ©nĂ©raux sur le quartier juif, populaire et populeux, tĂ©moignent de ce soin extrĂȘme portĂ© Ă  la reconstitution. Pour autant, la mise en scĂšne est loin d’ĂȘtre purement illustratrice elle reste empreinte du maniĂ©risme trĂšs reconnaissable du cinĂ©aste italien. TrĂšs ample, elle apparaĂźt toutefois dĂ©lestĂ©e des excĂšs baroques des westerns spaghetti. On retrouve bien, çà et lĂ , quelques tics lĂ©oniens, mais il s’agit moins de banals effets de signature que de clins d’Ɠil savoureux adressĂ©s au public cinĂ©phile – le rĂ©alisateur allant jusqu’à s’auto-parodier quand il laisse une cuiller tinter interminablement dans une tasse de café  En dehors de ces quelques morceaux de bravoure, Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique recherche un relatif dĂ©pouillement et vise avant tout l’émotion. Il l’atteint notamment grĂące aux acteurs[1]Revoir De Niro du temps de sa splendeur, avant qu’il ne se commette dans d’innommables panouilles, est un vrai plaisir. Quant Ă  James Woods, on ne lui proposera par la suite que peu de rĂŽles Ă  la mesure de son talent. et Ă  l’utilisation de la musique, plus que jamais indissociable des images la reprise du Yesterday des Beatles, et la partition Ă  la fois lyrique et tendre de l’incontournable Ennio Morricone qui a abandonnĂ© les envolĂ©es goguenardes qui ponctuaient les prĂ©cĂ©dents films de Leone vĂ©hiculent une nostalgie Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique est marquĂ© par ces sentiments de perte irrĂ©mĂ©diable, de remords, de regrets, de vie gĂąchĂ©e. Noodles et ses comparses sont des losers magnifiques, tels que le cinĂ©ma amĂ©ricain a su magnifier Ă  partir des annĂ©es 1960. Leone est en empathie avec ses personnages masculins, rend Ă©pique leur ascension, tragique leur chute. S’il s’agit de hors-la-loi amoraux ils tuent sans broncher, qui ne font le bien qu’incidemment par exemple quand ils sont amenĂ©s Ă  appuyer » une grĂšve ouvriĂšre, quand cela sert leurs intĂ©rĂȘts ou ceux de leurs commanditaires mafieux, ils sont en quelque sorte rachetĂ©s » par l’amitiĂ© et la loyautĂ© en apparence indĂ©fectibles qui les unissent. La trahison sera rendue d’autant plus revers de la mĂ©daille, c’est le peu d’attention portĂ© aux personnages fĂ©minins dans un film tout entier dĂ©diĂ© Ă  l’amitiĂ© virile. Qu’elles soient idĂ©alisĂ©es Deborah ou traitĂ©es en simples jouets sexuels Carol, les femmes sont toujours froides, manipulatrices, perverses. Cette vision misogyne se cristallise dans les scĂšnes de viols, un motif rĂ©current dans la filmographie de Leone sa menace plane au dĂ©but d’Il Ă©tait une fois la RĂ©volution et dans tout Il Ă©tait une fois dans l’Ouest. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, par ailleurs peu avare en violences de toutes sortes, montre deux scĂšnes de viol. Dans la premiĂšre, caricaturale et trĂšs discutable, la femme, une nymphomane, crie non » mais pense visiblement oui » – dans tous les cas, scĂ©nario et mise en scĂšne laissent entendre qu’elle a bien mĂ©ritĂ© ce qui lui second viol est long et insoutenable, d’autant qu’il vient clore abruptement une des rares parenthĂšses romantiques du film et qu’il jette un voile d’ombre sur le jusqu’alors relativement sympathique Noodles. Ce qu’il n’a pu obtenir de son amour d’enfance en l’achetant la scĂšne du restaurant, et en la culpabilisant le dialogue sur la prison, il le prend par la force. La sĂ©quence est trĂšs ambiguĂ« sa mise en scĂšne est assez complaisante, et pourtant on en ressent toute la violence, et le spectateur n’est pas appelĂ© Ă  s’identifier Ă  l’agresseur mais Ă  se retrouver dans le regard dĂ©sapprobateur du chauffeur qui ne pousse cependant pas l’indignation jusqu’à intervenir pour empĂȘcher le viol. Mais il y a quelque chose de vraiment dĂ©plaisant dans la façon dont la responsabilitĂ© du crime est reportĂ©e sur la femme calculatrice, qui sacrifie Noodles Ă  ses ambitions personnelles, et qui finira par Ă©pouser un sĂ©nateur vĂ©reux – qu’elle n’aime vraisemblablement pas, dont elle ne peut ignorer la vilenie, mais qui s’accorde mieux Ă  son statut de star hollywoodienne
 MinimisĂ© voire niĂ© par Leone lui-mĂȘme[2]Le cinĂ©aste italien disait de cette scĂšne qu’il ne s’agissait pas d’un viol mais d’une scĂšne d’amour » entretien avec Sergio Leone par Chantal de BĂ©chade et Jacques Zimmer, La Revue du CinĂ©ma n° 395, juin 1984 voire du cri d’amour » d’un personnage sentimentalement immature Conversations avec Sergio Leone, NoĂ«l Simsolo, 1987., le viol de Deborah est ensuite Ă©vacuĂ© par le scĂ©nario il n’a pratiquement pas de consĂ©quence, et il n’en est plus question quand les deux personnages se retrouveront quelques trente ans plus tard. Et en attendant ces retrouvailles, c’est sur la solitude de Noodles que le spectateur sera invitĂ© Ă  s’apitoyer – pas sur la dĂ©tresse de la femme aspect d’Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique vient nuancer le plaisir qu’on peut Ă©prouver par ailleurs devant son incontestable beautĂ©. Cela dit, le montage de 2012 intĂšgre de nombreuses scĂšnes coupĂ©es plus ou moins Ă  contrecƓur par Leone, et notamment consacrĂ©es au rapport aux femmes. À cĂŽtĂ©, rien n’interdit de se replonger dans cette Ɠuvre monumentale et de se perdre en interprĂ©tations devant son Ă©nigmatique et magnifique plan final


IlĂ©tait une fois en AmĂ©rique est un chef-d’Ɠuvre du montage, qui s’efforce de tisser des liens sensibles entre les Ă©poques (mais pas entre les lieux, hantĂ©s par des spectres) par d’astucieux raccords. Un champ-contrechamp et un travelling avant, et reviennent les annĂ©es 20 ; un raccord objet et un flou de l’image, et revoici la Prohibition ; quelques notes d’un air oubliĂ©, et

Abonnez-vous 21h05 dimanche 06 mars Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique7777 Drame de Sergio Leone 1984 Avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern, Joe Pesci, Burt Young, Treat Williams, Danny Aiello, Tuesday Weld, Richard Bright, James Hayden, William Forsythe, Darlanne Fluegel, Larry Rapp, Richard Foronjy, Robert Harper, Dutch Miller, Gerard Murphy, Amy Ryder, Olga Karlatos, Mario Brega, Ray Dittrich, Frank Gio, Karen Shallo, Angelo Florio, Scott Schutzman Tiler, Rusty Jacobs, Brian Bloom, Adrian Curran, Mike Monetti, Noah Moazezi, James Russo, Frankie Caserta, Joey Marzella, Clem Caserta, Frank Sisto, Jerry Strivelli, Julie Cohen, Marvin Scott, Mike Gendel, Paul Herman Pays de production Etats-Unis - Italie DurĂ©e 3h40mn / RĂ©sumĂ© De 1920 Ă  1968, aux États-Unis. La destinĂ©e d'un gangster, sa jeunesse dĂ©linquante dans le quartier juif de New York, son sĂ©jour en prison aprĂšs le meurtre d'un rival, son ascension fulgurante pendant la Prohibition, son amour impossible pour une femme, et les circonstances qui le poussĂšrent Ă  trahir ses complices. Si vous avez manquĂ© le dĂ©but New York, dĂ©cembre 1933. Trois tueurs Ă  la solde du syndicat du crime recherchent activement Nathan Aaronson, dit Noodles. Ils ont pour mission de lui faire payer la trahison qui vient de coĂ»ter la vie Ă  Max, Patsy et Cockeye, ses complices et anciens compagnons de jeunesse. N'ayant pu obtenir le moindre renseignement de son Ă©pouse Eve, abattue sur-le-champ, les trois hommes s'en prennent ensuite Ă  Fat Moe et le rouent de coups, connaissant les liens Ă©troits que ce patron de bar clandestin entretient avec Noodles. Pour s'Ă©pargner des souffrances inutiles, Moe leur indique que Noodles se cache dans une fumerie d'opium. Deux des tueurs s'y rendent tandis que le troisiĂšme garde un Ɠil sur Moe. Mais Noodles rĂ©ussit Ă  leur fausser compagnie et Ă  dĂ©livrer Moe aprĂšs avoir tuĂ© son geĂŽlier. Il se rend ensuite Ă  la gare et retire de la consigne une valise qui contient la cagnotte secrĂšte de la bande. Il n'y trouve que de vieux journaux. Il prend alors le premier train en partance et gagne ainsi Buffalo. Trente-cinq annĂ©es ont passĂ©... FatiguĂ©, vieilli, Noodles revient Ă  New York aprĂšs avoir reçu un message sibyllin, l'invitant Ă  se rendre sur les tombes de Max, Patsy, et Cockeye. Il y retrouve Moe qui tient un restaurant casher et a reçu la mĂȘme invitation... Clin d'oeil Sergio Leone offrit Ă  Jennifer Connelly son premier rĂŽle dans l’ultime volet de sa trilogie Il Ă©tait une fois
 À 14 ans, on reconnaĂźt l’actrice de Blood Diamond et NoĂ© dans la premiĂšre partie du film oĂč elle joue Deborah adolescente. Le casting de Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique Sergio Leone RĂ©alisateur Robert De Niro Noodles James Woods Maximilian 'Max' Bercovicz Elizabeth McGovern Deborah Gelly Joe Pesci Frankie Burt Young Joe Treat Williams Jimmy O'Donnell Danny Aiello Police Chief Aiello Tuesday Weld Carol Richard Bright Joe James Hayden Patsy William Forsythe Cockeye Darlanne Fluegel Eve Larry Rapp Fat Moe Richard Foronjy Whitey Robert Harper Sharkey Dutch Miller Van Linden Gerard Murphy Crowning Amy Ryder Peggy Olga Karlatos la femme dans le théùtre de marionnettes Mario Brega Mandy Ray Dittrich Trigger Frank Gio Beefy Karen Shallo Mrs. Aiello Angelo Florio Willie the Ape Scott Schutzman Tiler Young Noodles Rusty Jacobs David / Young Max Brian Bloom Young Patsy Adrian Curran Young Cockeye Mike Monetti Young Fat Moe Noah Moazezi Dominic James Russo Bugsy Frankie Caserta Bugsy's Gang Joey Marzella Bugsy's Gang Clem Caserta Al Capuano Frank Sisto Fred Capuano Jerry Strivelli Johnny Capuano Julie Cohen Young Peggy Marvin Scott Interviewer Mike Gendel Irving Gold Paul Herman Monkey Les bandes-annonces de Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique Infos sur le programme Interdit aux moins de 16 ans / Couleur / STEREO / 169 - Sous-titrage Malentendant / HD CĂ©tait l'Ă©poque oĂč en 5 ans, on dĂ©couvrait au cinĂ©ma Apocalypse Now, Voyage au bout de l'enfer, La porte du paradis, Raging Bull, E.T., Manhattan, Le
Sergio Leone, 1984 LE COMMENTAIRE Personne ne touche jamais au grisbi cf Les tontons flingueurs. Pas de ligne d’arrivĂ©e. Juste des Ă©tapes. Les rĂ©compenses se transforment en avances sur honoraires. L’appĂ©tit de plus cf There will be blood. Jamais assez. À l’infini. Ce qui ressemble Ă  une Ă©pilogue n’est finalement rien d’autre qu’un prologue. LE PITCH Un gangster revient sur les lieux du crime. LE RÉSUMÉ David Noodles » Aaronson Robert de Niro revient Ă  New York, des annĂ©es aprĂšs avoir du fuir Ă  Buffalo. Des annĂ©es aprĂšs la mort de ses amis Patrick Goldberg James Hayden, Philippe Stein William Forsythe et Maximilian Bercovicz James Woods qu’il avait dĂ©noncĂ©s Ă  la police – sur les conseils de Carol Tuesday Weld. If you were all in jail first, there wouldn’t be any bank job. Noodles revient aprĂšs avoir reçu une mystĂ©rieuse note de la part d’un rabbin, l’informant que les tombent de ses amis allaient ĂȘtre dĂ©placĂ©es au cimetiĂšre de Riverdale. Quelqu’un sait visiblement qu’il se cache. Where’s he hiding? De retour dans le lower East Side, chez Fat Moe Larry Rapp, David se refait l’histoire Les grands dĂ©buts dans les annĂ©es 20. Quand il regardait Deborah Jennifer Connelly Ă  travers un oeilleton, celle qui serait la femme de sa vie. Les premiĂšres petites arnaques pour Bugsy James Russo. L’ambition. Les plus grosses arnaques pour Al Capuano Clem Caserta. Le butin planquĂ© dans un casier de consigne Ă  la gare. Jusqu’à la mort de Dominic Noah Moazezi, abattu par Bugsy. Noodles se venge et Ă©cope d’une peine de prison, sans passer par la case dĂ©part cf Bad Boys. À sa sortie, douze ans plus tard, il retrouve ses amis. C’est reparti pour les braquages et la contrebande d’alcool. C’est Ă  Detroit qu’il fait la rencontre de Carol pour la premiĂšre fois, en la violant malgrĂ© l’ordre de Joe Burt Young. Tout comme il viole Deborah dans une limousine cf Irreversible, Comme si de rien n’était, aprĂšs qu’elle l’informe de sa dĂ©cision de vouloir poursuivre sa carriĂšre en Californie. I’m leaving tomorrow to go to Hollywood. Puis vint la fin de la prohibition, avec l’obligation pour ces gangsters de trouver de nouveaux relais de croissance. Max a l’ambition de braquer la rĂ©serve fĂ©dĂ©rale. Noodles le dĂ©nonce pour Ă©viter de plus gros ennuis. L’arrestation se passe mal, les trois compĂšres sont abattus. Les annĂ©es ont passĂ©. Noodles retrouve la trace de Deborah, dĂ©sormais compagne du sĂ©nateur Bailey, qui n’est autre que
 Max. Max a profitĂ© de ses liens avec la police corrompue pour Ă©chapper au rĂšglement de compte, et changer d’identitĂ©. Homme politique puissant mais menacĂ©, ses jours sont maintenant comptĂ©s. Il demande Ă  son ami de finir le travail. Noodles refuse, tout en lui souhaitant le meilleur. I hope the investigation turns out to be nothing. It’d be a shame to see a lifetime of work go to waste. Noodles quitte la propriĂ©tĂ© Ă  cĂŽtĂ© de laquelle se trouve stationnĂ© un camion ordures. Max sort Ă  son tour et se fait happer par la broyeuse, Ă  mesure que le camion s’en va au loin. Ses phares se confondent avec ceux d’une voiture ancienne Ă  bord de laquelle des fĂȘtards boivent du vin pĂ©tillant sur l’air de God Bless America. Noodles se rappelle du quartier Chinois. LĂ  oĂč tous les ennuis s’évaporaient dans un nuage d’opium, avec un sourire. L’EXPLICATION Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, c’est le rĂȘve amĂ©ricain. Joe Dassin n’avait dans les yeux que l’AmĂ©rique. Pourquoi ? À cause du fameux rĂȘve amĂ©ricain. La promesse que n’importe qui puisse y prospĂ©rer de par son travail, son courage et sa dĂ©termination cf Minari. Les petites qui peuvent devenir grandes cf Rocky. Mener la grande vie. Living the life. C’est Ă  dire, affirmer ses ambitions sans passer pour un arriviste – comme Noodles et ses copains qui comprennent trĂšs vite qu’ils peuvent ĂȘtre leurs propres patrons. Ils prennent le blĂ© oĂč il est, selon l’expression consacrĂ©e. Take the money and run. RĂ©ussi Ă©videmment. Accumuler du capital. Mais pas que. Le rĂȘve amĂ©ricain, c’est aussi se faire des amis. Une aventure humaine qui n’est pas qu’une histoire de gros sous. Noodles ne serait rien sans ses acolytes Pat, Phil et Max. Les trois mousquetaires avec lesquels il va faire les 400 coups. En AmĂ©rique, on vit de grandes histoires d’amour comme celle entre Noodles et Deborah cf Love Story. L’amour au premier regard, qui trompe les annĂ©es cf Interstellar. Le coeur qui bat. Les belles formules. I’d think, Deborah lives. She’s out there. She exists. » And that would get me through it all. Bon, Noodles viole la femme de sa vie
 Parce que la prison ne lui a malheureusement pas que rendu service. Il n’y a pas appris les bonnes maniĂšres. Noodle ne sait pas rĂ©agir Ă  quelque chose qui lui dĂ©plaĂźt autrement que par la violence cf A History of Violence. C’est malheureux – et ce n’est surtout pas une excuse. Preuve qu’en AmĂ©rique, on fait aussi des bĂȘtises. Ups and downs. Beaucoup de bĂȘtises, en vĂ©ritĂ©. Crimes, vols, mensonge, trahison
 Who you protecting, you dumb asshole? A stoolie who rats on his own friends? They were your friends too! Il est certain qu’on ne voit pas le temps passer quand on s’amuse. À la fin, de cette vie il ne reste que des souvenirs parfois un peu flous. Au point que lors du dĂ©nouement, on a parfois du mal Ă  recoller les morceaux. Quelle est cette note Ă©nigmatique du rabbin ? Comment argent a-t-il pu disparaitre ? Difficile d’y comprendre quelque chose. Why? It’s the one thing it didn’t say. Qu’est-il arrivĂ© Ă  Max ? A-t-il Ă©tĂ© assassinĂ© ou s’est il suicidĂ© ? Personne n’a le temps d’apporter de rĂ©ponse qu’une voiture arrive dĂ©jĂ  en sens inverse pour faire la fĂȘte. The show must go on cf Bohemian Rhapsody. C’est le mystĂšre de la vie. VoilĂ  pourquoi on prĂ©fĂšre parler de rĂȘve amĂ©ricain. L’histoire est plus belle encore si l’on se dit que tout cela n’était qu’un rĂȘve cf Inception. To keep from going crazy, you have to cut yourself off from the outside world, just not think about it. Yet there were years that went by. It seemed like no time at all, because you’re not doing anything. À la rĂ©flexion, mieux vaut qu’il s’agisse d’une illusion. Et que tout s’arrĂȘte confortablement dans une fumerie d’opium plutĂŽt que dans une benne Ă  ordures. Parce qu’en AmĂ©rique, le cauchemar n’est pas remboursĂ©. LE TRAILER Cette explication de film n’engage que son auteur.

DĂ©couvrezoĂč regarder Il Ă©tait une fois en Chine 6 : Dr Wong en AmĂ©rique en streaming complet et lĂ©gal. Accueil NouveautĂ©s Populaires Watchlist Sports. Se connecter. Watchlist. Vu. J'aime. Je n'aime pas. Connectez-vous pour synchroniser la Watchlist. Note. 67% . 6.3 (3k) Genres. Action & Aventure , Western , Histoire . DurĂ©e. 1h 42min. Âge. U. RĂ©alisateur. Sammo

Grandeur et dĂ©cadence d’une bande de voyous qui deviennent des gangsters dans la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle. TirĂ© d’un roman de Harry Grey The Hoods », 1952, totalement oubliĂ© dans les annĂ©es 1980 et toujours inĂ©dit en France, le film retrace - avec tous les clichĂ©s d’usage - l’ascension et l’amitiĂ© d’une poignĂ©e de gamins qui inventent leur propre mafia. Alternant le rĂ©cit au prĂ©sent et les Ă©pisodes au passĂ©, le rĂ©alisateur panache le dynamisme des premiers temps et la mĂ©lancolie des temps le film testament de Sergio Leone, qui mit plus de dix ans Ă  mettre sur pied le projet et presque un an pour le tourner. ExaspĂ©rant par moments, Ă  cause de la pesanteur des scĂšnes le rĂ©alisateur s’attarde interminablement avant de passer Ă  la scĂšne suivante, enthousiasmant Ă  d’autres magnifiques plans de dĂ©cors et instants de tendresse, le film a Ă©tĂ© coupĂ© par les producteurs, puis rallongĂ© par Sergio Leone, puis rĂ©tabli dans sa durĂ©e suite aprĂšs la publicitĂ©Sergio Leone voulait signer une oeuvre grande comme une cathĂ©drale », digne d’ IntolĂ©rance » ou de Citizen Kane ». Il est mort en 1989, avant d’avoir pu accomplir son rĂȘve. Le visionnage de cette vidĂ©o est susceptible d'entraĂźner un dĂ©pĂŽt de cookies de la part de l'opĂ©rateur de la plate-forme vidĂ©o vers laquelle vous serez dirigĂ©e. Compte-tenu du refus du dĂ©pĂŽt de cookies que vous avez exprimĂ©, afin de respecter votre choix, nous avons bloquĂ© la lecture de cette vidĂ©o. Si vous souhaitez continuer et lire la vidĂ©o, vous devez nous donner votre accord en cliquant sur le bouton ci-dessous. Lundi 17 dĂ©cembre Ă  20h55 sur France 5. Drame amĂ©ricain de Sergio Leone 1984 Avec Robert De Niro, James Woods, Elisabeth McGovern. 3h49.
15EMEPARTIE "Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique (Once upon a Time in America) est le dernier film rĂ©alisĂ© par Sergio Leone, sorti en 1984. Il est adaptĂ© du roman The Hoods de Harry Grey." SYNOPSIS : David Aaronson, dit « Noodles », vieil homme las et solitaire, revient Ă  New York et se souvient. Il contemple d’un regard dur, dĂ©sabusĂ© et pourtant sage et apaisĂ© sa
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