Etsi le temps n'existait pas ? Le blob, l’extra-mĂ©dia. Suivre . il y a 10 ans. de Carlo Rovelli - Dunod, 2012. Source inĂ©puisable d'Ă©merveillement mais aussi de doute, voici une rĂ©flexion salutaire autour des enjeux de la physique actuelle et du rĂŽle de la science dans la sociĂ©tĂ©. RĂ©alisation : Arno Caravel Production : Universcience 2012. Signaler. VidĂ©os Ă 
PubliĂ© le 24 nov. 2018 Ă  1400Mis Ă  jour le 30 nov. 2018 Ă  1720C'est la grande, la fatidique question que se passe-t-il dans notre cerveau - et donc dans notre esprit, dans notre conscience - Ă  la minute de notre mort ? La rĂ©ponse, jusqu'ici, paraissait hors d'atteinte de l'investigation scientifique personne n'est jamais revenu de l'autre rive pour tĂ©moigner de ce qu'il avait vu et ressenti au moment de passer de vie Ă  il y a bien ces rĂ©cits troublants recueillis sur les lĂšvres de celles et ceux qui ont frĂŽlĂ© la mort de prĂšs. RegroupĂ©s sous l'appellation d' expĂ©riences de mort imminente » EMI, ils sont pris trĂšs au sĂ©rieux par une partie de la communautĂ© des neuroscientifiques qui les rĂ©pertorie et les dĂ©cortique, comme le fait l'Ă©quipe du Coma Science Group Ă  l'universitĂ© de LiĂšge lire ci-dessous.Mais, par dĂ©finition, les survivants dont l'expĂ©rience a Ă©tĂ© reconnue comme authentique EMI aprĂšs Ă©valuation sur l'Ă©chelle de Greyson du nom du psychiatre amĂ©ricain Bruce Greyson, qui l'a proposĂ©e en 1983 ont Ă©chappĂ© Ă  la mort. Ils n'en ont vu que l'ombre. La mort elle-mĂȘme et ce qu'elle provoque dans le cerveau du mourant demeurent entiĂšrement nimbĂ©s de mystĂšre. Du moins Ă©tait-ce le cas jusqu'Ă  cette annĂ©e
Dans une Ă©tude publiĂ©e par la revue Annals of Neurology » qui a fait sensation - mais que la presse française a peu relayĂ©e, Ă  l'exception du magazine Science et Vie » -, le professeur en neurologie expĂ©rimentale Ă  l'universitĂ© CharitĂ© de Berlin, Jens Dreier, dĂ©taille l'expĂ©rience extraordinaire Ă  laquelle son Ă©quipe et lui se sont livrĂ©s sur neuf patients. Ces neuf personnes, toutes entrĂ©es en soins intensifs Ă  la suite de blessures cĂ©rĂ©brales, faisaient l'objet d'un monitorage neurologique lourd, plus invasif qu'un simple Ă©lectroencĂ©phalogramme. Il s'agit d'une technique non conventionnelle, qui permet d'enregistrer l'activitĂ© Ă©lectrique du cerveau, y compris Ă  de trĂšs basses frĂ©quences, de l'ordre de 0,01 hertz », explique StĂ©phane Marinesco, responsable du Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Les basses frĂ©quences Ă©mises par le cerveau ont du mal Ă  traverser le scalp, ce qui les rend indĂ©tectables aux appareils d'Ă©lectroencĂ©phalogramme dont les Ă©lectrodes sont placĂ©es sur le cuir chevelu. Dans le systĂšme de monitorage dont Ă©taient Ă©quipĂ©s les patients du service du Pr Dreier, les Ă©lectrodes Ă©taient placĂ©es Ă  l'intĂ©rieur du crĂąne, et mĂȘme sous la dure-mĂšre, cette membrane rigide qui entoure le cerveau et la moelle accĂšs aux trĂšs basses frĂ©quences, correspondant Ă  une activitĂ© Ă©lectrique lente, a Ă©tĂ© la fenĂȘtre qui a permis Ă  Jens Dreier et son Ă©quipe de visualiser ce qui se passait dans le cerveau de personnes en train de mourir. Pour leur expĂ©rience, les neuroscientifiques allemands ont simplement demandĂ© aux familles, une fois devenu Ă©vident que le patient ne survivrait pas Ă  son accident, l'autorisation de poursuivre l'enregistrement jusqu'au bout. Et mĂȘme un peu au-delĂ  du bout », c'est-Ă -dire de la mort cĂ©rĂ©brale, ce moment Ă  partir duquel un classique Ă©lectroencĂ©phalogramme n'enregistre plus aucune activitĂ© cĂ©rĂ©brale et que l'Organisation mondiale de la santĂ© considĂšre comme le critĂšre mĂ©dico-lĂ©gal du de dĂ©polarisationQu'ont montrĂ© les enregistrements rĂ©alisĂ©s Ă  la CharitĂ© de Berlin ? Quelque chose de tout Ă  fait fascinant, jusque-lĂ  inĂ©dit, et qui devrait peut-ĂȘtre amener les spĂ©cialistes Ă  reconsidĂ©rer leur dĂ©finition du dĂ©cĂšs et de son moment exact. Ce phĂ©nomĂšne cĂ©rĂ©bral, indique l'Ă©tude, survient entre 2 et 5 minutes aprĂšs l'ischĂ©mie, moment oĂč les organes dont le cerveau ne sont plus alimentĂ©s en sang et donc en oxygĂšne. Et il dure lui-mĂȘme une petite dizaine de minutes. On peut l'assimiler Ă  une sorte d'incendie Ă©lectrique qui s'allume Ă  un bout du cerveau et, de lĂ , se propage Ă  la vitesse de 50 microns par seconde dans tout l'encĂ©phale avant de s'Ă©teindre Ă  l'autre bout, son oeuvre de destruction accomplie. Les neuroscientifiques parlent de vague de dĂ©polarisation ».Pour maintenir le potentiel de membrane » qui lui permet de communiquer avec ses voisins sous forme d'influx nerveux lire ci-contre, un neurone a besoin d'Ă©nergie. Et donc d'ĂȘtre irriguĂ© en permanence par le sang venu des artĂšres qui lui apporte l'oxygĂšne indispensable Ă  la production de cette Ă©nergie sous forme d'adĂ©nosine triphosphate ATP. Tout le travail de Jens Dreier a consistĂ© Ă  observer ce qui se passait pour les neurones une fois que, le coeur ayant cessĂ© de battre et la pression artĂ©rielle Ă©tant tombĂ©e Ă  zĂ©ro, ils n'Ă©taient plus alimentĂ©s en oxygĂšne. L'Ă©tude a montrĂ© que les neurones se mettaient alors en mode 'Ă©conomie d'Ă©nergie' », commente StĂ©phane Marinesco. Pendant les 2 Ă  5 minutes sĂ©parant l'ischĂ©mie de l'apparition de la vague de dĂ©polarisation, ils puisent dans leurs rĂ©serves d'ATP pour maintenir leur potentiel de membrane. Pendant cette phase intermĂ©diaire, au cours de laquelle le cerveau est littĂ©ralement entre la vie et la mort, celui-ci ne subit encore aucune lĂ©sion irrĂ©versible si l'apport en oxygĂšne venait Ă  ĂȘtre rĂ©tabli, il pourrait se remettre Ă  fonctionner sans dommages en chaĂźneMais cette rĂ©sistance hĂ©roĂŻque des cellules nerveuses a ses limites. A un moment donnĂ©, en l'un ou l'autre endroit du cerveau, un premier neurone craque », c'est-Ă -dire qu'il dĂ©polarise. Les stocks de potassium qui lui permettaient de maintenir son potentiel de membrane Ă©tant devenus inutiles, il les largue dans le milieu extra-cellulaire. Il agit de mĂȘme avec ses stocks de glutamate, le principal neurotransmetteur excitateur du ce faisant, ce premier neurone initie une redoutable rĂ©action en chaĂźne le potassium et le glutamate par lui libĂ©rĂ©s atteignent un neurone voisin dont ils provoquent aussitĂŽt la dĂ©polarisation ; Ă  son tour, ce deuxiĂšme neurone relĂąche ses stocks et provoque la dĂ©polarisation d'un troisiĂšme, etc. Ainsi apparaĂźt et se propage la vague de dĂ©polarisation, correspondant Ă  l'activitĂ© Ă©lectrique lente enregistrĂ©e par le systĂšme de monitorage spĂ©cifique utilisĂ© Ă  la CharitĂ© de Berlin. Le bouquet final » du cerveau sur le point de s'Ă©teindre est d'autres circonstances de la vie oĂč l'on observe des vagues de dĂ©polarisation, un peu diffĂ©rentes en ceci qu'elles ne sont pas, comme ici, irrĂ©versibles. C'est notamment le cas dans les migraines avec aura, naguĂšre appelĂ©es migraines ophtalmiques, car elles s'accompagnent de symptĂŽmes visuels qui peuvent ĂȘtre de simples distorsions du champ visuel, mais aussi, parfois, l'apparition de taches lumineuses, voire de vĂ©ritables hallucinations assez similaires Ă  celles rapportĂ©es dans les final du cerveau mis en lumiĂšre par l'expĂ©rience de Jens Dreier est-il Ă  l'origine de l'apparition de cette intense lumiĂšre blanche que les personnes ayant fait une expĂ©rience de mort imminente disent avoir vue briller au bout d'un mystĂ©rieux tunnel ? Cela, l'Ă©tude ne le dit pas. Mais l'hypothĂšse ne paraĂźt pas mystĂšre des expĂ©riences de mort imminenteA l'universitĂ© de LiĂšge, l'Ă©quipe du Coma Science Group a constituĂ© une base de donnĂ©es de plus de rĂ©cits d'expĂ©riences de mort imminente EMI. Sur ce corpus, elle en a passĂ© au crible 154. Cette Ă©tude qualitative publiĂ©e l'an dernier rĂ©vĂ©lait que presque aucun rĂ©cit ne ressemblait Ă  un autre sur le plan de la chronologie des Ă©vĂ©nements, mĂȘme si des composantes communes existent bien. La plus rĂ©currente est la sensation de bien-ĂȘtre et de paix prĂ©sente dans 80 % des rĂ©cits d'EMI, devant la perception d'une lumiĂšre brillante 69 %, la rencontre avec des dĂ©funts ou des ĂȘtres mystiques 64 % et le sentiment de dĂ©corporation 53 %.Il y a seize ans, un neuroscientifique suisse avait dĂ©clenchĂ© involontairement, chez une patiente Ă©pileptique, une telle illusion de sortie du corps en stimulant le gyrus angulaire de sa jonction temporo-pariĂ©tale droite. La vague de dĂ©polarisation qui, au seuil de la mort, vient exciter une ultime fois tout l'encĂ©phale - y compris cette zone bien prĂ©cise - est-elle Ă  l'origine des expĂ©riences de dĂ©corporation rapportĂ©es dans les EMI ?Le fonctionnement Ă©lectrochimique du neuroneDans tout neurone vivant, il existe une diffĂ©rence de potentiel Ă©lectrique entre les faces externe et interne de sa diffĂ©rence de potentiel, appelĂ©e potentiel de membrane, est due Ă  la prĂ©sence, sur la face externe, d'espĂšces chimiques chargĂ©es positivement et, sur la face interne, d'espĂšces chimiques chargĂ©es nĂ©gativement. Ces espĂšces chimiques sont des ions, principalement des ions de circulation des ions de potassium de part et d'autre de la membrane du neurone, via les canaux ioniques, permet de faire fluctuer la valeur du potentiel de ce potentiel de membrane passe d'une valeur nĂ©gative, dite de repos », Ă  une valeur positive, correspondant Ă  un Ă©tat d'excitation, on dit que ce neurone mĂ©canisme Ă©lectrochimique est ce qui permet aux neurones de communiquer avec leurs voisins sous forme d'influx nerveux.

Divorceinstitutionnel qui fit de la France la premiÚre nation laïque au monde: «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.» Un détournement de

Depuis que je suis enfant je "sais', sans bien sur, pouvoir prouver quoi que ce soit que la mort n'existe vous ressortirai bien ce qu'on dit sur le sujet, comme par exemple que nos corps ne sont que des vĂ©hicules pour nos Ăąmes et qu'ils meurent une fois que nous avons accompli le "programme' que nous nous Ă©tions fixĂ© avant notre eu plusieurs expĂ©riences suite Ă  des dĂ©cĂšs de proches qui n'ont fait que me conforter dans cette conviction, idem pour les livres. Au moins puis je me dire que je ne suis pas la seule "cinglĂ©e' ayant cette certitude car c'est bien ainsi que je le fait de croire que notre vie sur terre n'est qu'un passage, un peu comme une grande salle de classe ou l'on vient apprendre, comprendre et Ă©voluer, donne une toute autre perception de la vie et des Ă©preuves qui s'y rattachent. Mais cela donne aussi beaucoup plus de sens et amĂšne Ă  rĂ©flĂ©chir diffĂ©remment, en effet ce que nous faisons n'est pas sans consĂ©quence, ni pour autrui, ni pour nous, aussi vivre ainsi amĂšne a une plus grande conscience de l'autre. Ainsi pour moi la mort sera le moment ou je pourrai rentrer chez moi... Elle devient juste un nouveau voyage et non ce gouffre oĂč l'on cesse d'exister Ă  jamais... rien n'est terminĂ©, tout continue
Lucifersignifie porteur de LumiĂšre. C’est diffĂ©rent de Satan. Dans notre sommeil, ou en sortie astrale, on peut ne pas frĂ©quenter les endroits les plus sains, les plus paisibles. C’est possible. Il peut aussi y avoir des ĂȘtres malveillants chez soi. La sauge blanche peut nettoyer les lieux et les corps. Bon courage.

Pourquoi le pĂ©chĂ© et la mort ? Supposez que quelqu’un s’approche de vous pour vous dire “Vous, les chrĂ©tiens, vous dites que nous avons besoin de JĂ©sus-Christ et que nous devons confesser nos pĂ©chĂ©s. Mais, qu’est-ce que le pĂ©chĂ©? Au fait, pourquoi avons-nous besoin de Christ ? De toute façon, Dieu ne peut pas ĂȘtre ce qu’Il dit ĂȘtre. S’Il est un Dieu d’amour, comme vous le dites, pourquoi permet-Il la mort et toute la souffrance dans le monde ?” L’Evangile, le pĂ©chĂ© et la mort Quel est le message de l’Evangile? Lorsque Dieu crĂ©a l’homme, Il le fit parfait. Il a créé les deux premiers ĂȘtres humains, Adam et Eve, et les a placĂ©s dans le jardin d’Eden oĂč ils jouissaient d’une belle relation privilĂ©giĂ©e avec Dieu. Lorsqu’Il les a créés, Il les a placĂ©s devant un choix. Il voulait leur amour, non par une rĂ©ponse programmĂ©e mais par un acte raisonnĂ©. Le premier couple a choisi de se rebeller contre Dieu. Cette rĂ©bellion est appelĂ©e le pĂ©chĂ©. Tout pĂ©chĂ© se place sous la banniĂšre de la rĂ©bellion contre Dieu et Sa volontĂ©. Cette rĂ©bellion en Eden a eu plusieurs consĂ©quences. D’abord, l’homme s’est Ă©loignĂ© de Dieu. Cette sĂ©paration est appelĂ©e la mort spirituelle. L’effet de cette mort spirituelle Ă©tait de vivre pour toujours dans son corps de pĂ©chĂ©, sĂ©parĂ© Ă©ternellement d'avec Dieu. Imaginez vivre avec Hitler et Staline pour toujours! Imaginez vivre dans un Ă©tat de pĂ©chĂ© incorrigible pour l’éternitĂ©. Mais il y a eu un autre effet. Romains 5 12 nous dit “ . . . par un seul homme le pĂ©chĂ© est entrĂ© dans le monde, et par le pĂ©chĂ© la mort . . . ”. Il ne s’agit pas seulement de la mort spirituelle, comme certains thĂ©ologiens aiment Ă  le dire, mais aussi de la mort physique. Pour confirmer ceci, il suffit de lire I Corinthiens 15 20, oĂč Paul parle de la mort physique du premier Adam et de la mort physique de Christ, le dernier Adam. Lisez GenĂšse 3, oĂč Dieu a renvoyĂ© Adam et Eve du jardin, les empĂȘchant de manger de l’Arbre de la Vie, pour qu’ils ne vivent pas Ă©ternellement. La mort physique, aussi bien que la mort spirituelle, sont le rĂ©sultat de leur pĂ©chĂ©. Pourquoi Dieu a-t-Il envoyĂ© la mort ? ConsidĂ©rons attentivement trois aspects de la mort. Dieu, en tant que Juge juste, ne peut regarder le pĂ©chĂ©. A cause de Sa nature mĂȘme et de l’avertissement qu’Il a donnĂ© Ă  Adam, Dieu devait juger le pĂ©chĂ©. Il avait averti Adam que, par rapport Ă  l’arbre de la connaissance du bien et du mal, “ . . . le jour oĂč tu en mangeras tu mourras”. La malĂ©diction de la mort, qui fut placĂ©e sur le monde, Ă©tait et demeure un jugement juste et appropriĂ© de la part de Dieu qui est le Juge. Un des aspects de la rĂ©bellion de l’homme a Ă©tĂ© la sĂ©paration d’avec Dieu. Ceux qui perdent un ĂȘtre cher par la mort connaissent la tristesse de la sĂ©paration. La tristesse, suite au dĂ©cĂšs d’un bien-aimĂ©, devrait nous rappeler les terribles consĂ©quences du pĂ©chĂ© qui a sĂ©parĂ© Adam de la relation parfaite qu’il avait avec Dieu. Cette sĂ©paration a englobĂ© toute l’humanitĂ© car Adam a pĂ©chĂ© en tant que reprĂ©sentant de tous. Un autre aspect de cette question, qui Ă©chappe Ă  tant de gens, est que Dieu envoya la mort parce qu’Il nous aimait. Dieu est amour et, aussi Ă©trange que cela puisse paraĂźtre, nous devrions Le louer pour la malĂ©diction qu’Il a placĂ©e sur nous. Ce n’était pas la volontĂ© de Dieu que l’humanitĂ© s’éloignĂąt de Lui pour l’éternitĂ©. Imaginez vivre dans un Ă©tat de pĂ©chĂ© pour l’éternitĂ©, sĂ©parĂ© de Dieu. Mais Il nous a trop aimĂ©s pour cela et Il a fait une chose merveilleuse. En plaçant sur nous la malĂ©diction de la mort physique, Il a pourvu Ă  un moyen de racheter l’homme pour Lui-mĂȘme. En la personne de JĂ©sus Christ, Il a souffert cette malĂ©diction sur la croix pour nous. “Il souffrĂźt la mort pour tous” HĂ©breux 29. En devenant Lui-mĂȘme le sacrifice parfait pour notre pĂ©chĂ© de rĂ©bellion, Il a vaincu la mort. Il a pris la pĂ©nalitĂ© que nous mĂ©ritions de la part d’un juste Juge et l’a portĂ©e en Son propre corps sur la croix. Tous ceux qui croient en JĂ©sus-Christ comme Seigneur et Sauveur sont reçus par Dieu pour vivre l’éternitĂ© avec Lui. N’est-ce pas un merveilleux message ? C’est le message du christianisme. L’homme a perdu sa position privilĂ©giĂ©e Ă  cause du pĂ©chĂ©, avec le rĂ©sultat que Dieu a placĂ© sur lui la malĂ©diction de la mort afin qu’il puisse ĂȘtre rachetĂ© pour Dieu. Quel acte merveilleux fut accompli par Dieu! Chaque fois que nous prenons le repas du Seigneur, nous nous souvenons de la mort de Christ et de l’horreur du pĂ©chĂ©. Chaque jour du Seigneur Dimanche nous nous rĂ©jouissons de la rĂ©surrection de Christ et de Sa victoire sur le pĂ©chĂ© et la mort. Mais la thĂ©orie de l’évolution dĂ©truit la base mĂȘme de ce message d’amour. Le processus Ă©volutionniste est supposĂ© ĂȘtre celui de la lutte et de la mort, de la cruautĂ©, de la brutalitĂ© sans pitiĂ©. C’est l’horrible lutte pour la survie, l’élimination des faibles et des handicapĂ©s. VoilĂ  ce qui sous-tend l’évolution la mort, l’effusion du sang et la lutte pour amener l’homme Ă  l’existence. C’est la mort depuis des millions d’annĂ©es. C’est une progression lente vers une apogĂ©e l’existence de l’homme. Mais que dit la Bible en Romains 5 12? L’acte de l’homme l’a amenĂ© au pĂ©chĂ©, ce qui a provoquĂ© la mort. La Bible nous dit que sans effusion de sang, il n’y a point de pardon pour le pĂ©chĂ© HĂ©breux 9 22. Dieu a instituĂ© la mort et l’effusion du sang pour que l’homme puisse ĂȘtre rachetĂ©. Si la mort et l’effusion du sang avaient existĂ© avant le pĂ©chĂ© d’Adam, la base de l’expiation eĂ»t Ă©tĂ© dĂ©truite. Les Ă©volutionnistes diraient que la lutte et la mort ont rendu possible l’existence de l’homme. La Bible dit que les actes de rĂ©bellion de l’homme ont amenĂ© sa mort. Ces affirmations ne peuvent pas toutes deux ĂȘtre vraies. L’une contredit l’autre; elles sont diamĂ©tralement opposĂ©es. C’est pourquoi ceux qui font le compromis d’adhĂ©rer simultanĂ©ment aux deux positions les Ă©volutionnistes thĂ©istes sont en train de dĂ©truire la base de l’Evangile. Si la vie s’est formĂ©e en une progression vers le haut, comment l’homme est-il tombĂ© vers le haut ? Qu’est-ce que le pĂ©chĂ© ? Le pĂ©chĂ© serait alors une caractĂ©ristique animale hĂ©ritĂ©e et non ce qui a rĂ©sultĂ© de la chute de l’homme par dĂ©sobĂ©issance. Tous les chrĂ©tiens qui acceptent la croyance en l’évolution, y ajoutant Dieu, dĂ©truisent le fondement mĂȘme du message Ă©vangĂ©lique qu’ils professent. Dans une Ă©glise, un monsieur s’est approchĂ© de moi pour insister sur le fait qu’un chrĂ©tien pouvait croire Ă  l’évolution. Puisque j’avais passĂ© un temps considĂ©rable, au cours de la rĂ©union, Ă  montrer qu’il n’y avait pas de mort avant la Chute, je lui ai demandĂ© s’il croyait Ă  l’existence de la mort avant qu’Adam ne pĂšche. Sur un ton fĂąchĂ©, il m’a rĂ©pliquĂ© “ Battez-vous votre femme ?” Sa question m’a vraiment surpris et je ne comprenais pas la relation qu’il voulait Ă©tablir alors, je lui ai demandĂ© ce qu’il voulait dire. Il m’a reposĂ© la question “Battez-vous votre femme ?”, puis il est parti. La vie d’un confĂ©rencier itinĂ©rant est remplie d’expĂ©riences intĂ©ressantes! Cependant, j’ai pensĂ© longtemps Ă  la question de cet homme. AprĂšs une conversation avec un psychologue, j’ai compris qu’il y a un genre de questions auxquelles, que vous rĂ©pondiez oui ou non, vous ĂȘtes piĂ©gĂ©s. En fait, ce monsieur voulait poser la question “Vous ĂȘtes-vous arrĂȘtĂ© de battre votre femme ?” Que vous rĂ©pondiez oui ou non, vous admettez que vous battiez votre femme. En rapport avec le pĂ©chĂ© d’Adam et la chute, si cet homme avait dit, “Oui, il y a eu la mort avant la chute d’Adam”, il eĂ»t Ă©tĂ© en contradiction avec la Bible. S’il avait dit, “Non, la mort n’existait pas avant la chute d’Adam”, il reniait l’évolution. D’un cĂŽtĂ© ou de l’autre, il avait compris que l’on ne peut mettre ensemble l’évolution et la Bible. Quelle que soit sa rĂ©ponse, il Ă©tait piĂ©gĂ©, et il le savait. Soyons clairs. Je ne dis pas que, si vous croyez Ă  l’évolution, vous n’ĂȘtes pas un chrĂ©tien. Il y a beaucoup de chrĂ©tiens qui, pour des raisons diverses ignorance, orgueil, ou une interprĂ©tation libĂ©rale des Ecritures, croient Ă  l’évolution. Ceux qui y croient, cependant, ne sont pas en harmonie avec les Ecritures, et dĂ©truisent le fondement mĂȘme de l’Evangile. Par consĂ©quent, je les supplierais de reconsidĂ©rer sĂ©rieusement les Ă©vidences allant Ă  l’encontre de leur position. MĂȘme les athĂ©es voient l’inconstance d’un chrĂ©tien qui professe foi en l’évolution, comme le montre la citation d’un article Ă©crit par G. Richard Bozarth, intitulĂ© “La signification de l’évolution” du magazine L’athĂ©e amĂ©ricain The American Atheist, du numĂ©ro de Septembre 1978 page 19 “Le christianisme est — et doit ĂȘtre — totalement engagĂ© envers la crĂ©ation spĂ©ciale telle qu’elle est dĂ©crite dans la GenĂšse et le christianisme doit lutter de toutes ses forces et par tous les moyens, bons et mauvais, contre la thĂ©orie de l’évolution. Il apparaĂźt clairement, maintenant, que toute la justification de la vie et de la mort de JĂ©sus est bĂątie sur l’existence d’Adam et d’Eve et le fruit dĂ©fendu qu’ils ont mangĂ©. Sans pĂ©chĂ© originel, qui a besoin d’ĂȘtre rachetĂ©? Sans la chute d’Adam dans une vie de pĂ©chĂ© constant aboutissant Ă  la mort, quel but y a-t-il dans le christianisme? Aucun. ” L’athĂ©e Jacques Monod connu pour ses contributions Ă  la biologie molĂ©culaire et Ă  la philosophie a dit, dans une interview intitulĂ©e Le secret de la vie’, diffusĂ©e par la Australian Broadcasting Commission le 10 juin 1978 “La sĂ©lection naturelle est la maniĂšre la plus aveugle et cruelle de faire Ă©voluer de nouvelles espĂšces ou des organismes plus complexes et raffinĂ©s . . . .d’autant plus cruelle que c’est un processus d’élimination, de destruction. La lutte pour la vie et l’élimination du plus faible est un processus horrible, contre lequel notre Ă©thique moderne se rĂ©volte. Une sociĂ©tĂ© idĂ©ale est une sociĂ©tĂ© non-sĂ©lective, c’est celle oĂč les faibles sont protĂ©gĂ©s, ce qui est exactement le contraire de la soi-disant loi naturelle. Je suis surpris de constater que des chrĂ©tiens dĂ©fendent l’idĂ©e de la sĂ©lection naturelle comme processus plus ou moins mis en place par Dieu pour crĂ©er l’homme.” Le pĂ©chĂ© originel, dont la mort est le rĂ©sultat, est la base de l’Evangile. Voici pourquoi JĂ©sus-Christ est venu et c’est la raison d’ĂȘtre de l’Evangile. Si le premier Adam n’est qu’une figure allĂ©gorique, pourquoi en serait-il autrement du dernier Adam, JĂ©sus-Christ I Corinthiens 1545-47 ? Si l’homme n’était pas tombĂ© dans le pĂ©chĂ©, il n’aurait aucun besoin de Sauveur. L’évolution dĂ©truit les fondations mĂȘme du christianisme parce qu’elle affirme “La mort a toujours fait partie de la vie.” Si vous viviez dans un gratte-ciel et que les ouvriers avec des marteaux pneumatiques Ă©taient en train d’en miner les fondements, diriez-vous “Quelle importance ?” VoilĂ  pourtant ce que font beaucoup de chrĂ©tiens. Ils sont bombardĂ©s par l’évolution de tous cĂŽtĂ©s les mĂ©dias, l’école publique, la tĂ©lĂ©vision et les journaux et pourtant, ils ne rĂ©agissent que rarement. Les fondations du gratte-ciel du christianisme sont minĂ©es par les marteaux piqueurs de l’évolution. Mais, Ă  l’intĂ©rieur de ce gratte-ciel, que font la plupart des chrĂ©tiens? Soit, ils sont assis sans rien faire, soit ils fournissent d’autres marteaux piqueurs en disant, “Allez-y. DĂ©truisez nos fondations ! ” Pire encore, les Ă©volutionnistes thĂ©istes ceux qui croient Ă  la fois en l’évolution et en Dieu minent activement la base de l’Evangile. Comme le dit le psalmiste dans le Psaume 113 “Quand les fondements sont renversĂ©s, le juste que fera-t-il?” Si la base de l’Evangile est dĂ©truite, la structure bĂątie sur ce fondement l’église chrĂ©tienne s’effondrera de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Si les chrĂ©tiens dĂ©sirent conserver la structure du christianisme, ils devront en protĂ©ger le fondement et s’opposer ainsi, activement, Ă  l’évolution. De nouveaux cieux et une nouvelle terre Le Paradis restaurĂ© L’évolution contredit Ă©galement l’enseignement des nouveaux cieux et d’une nouvelle terre. Que nous dit la Bible Ă  ce sujet? En Actes 321, nous lisons qu’il y aura un rĂ©tablissement ou une restitution. Ceci signifie que les choses seront restaurĂ©es au moins Ă  ce qu’elles Ă©taient Ă  l’origine. Nous apprendrons ce Ă  quoi ressemblera cette crĂ©ation restaurĂ©e “Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte.” EsaĂŻe 119. Les ĂȘtres seront vĂ©gĂ©tariens et il n’y aura aucune violence. “Le loup habitera avec l’agneau, et la panthĂšre se couchera avec le chevreau. Le veau, le lionceau et le bĂ©tail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un mĂȘme pĂąturage, leurs petits un mĂȘme gĂźte. Et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille” EsaĂŻe 116-7. — Ces animaux seront tous vĂ©gĂ©tariens ! “Il n’y aura plus d’anathĂšme” Apocalypse 223. Dans la GenĂšse, nous trouvons que les hommes et les animaux avaient reçu l’ordre de ne manger que des plantes voir GenĂšse 129,30; ils Ă©taient vĂ©gĂ©tariens. Ce n’est qu’aprĂšs le dĂ©luge que l’homme a reçu la permission de manger de la viande GenĂšse 93. Il Ă©tait vĂ©gĂ©tarien lorsque Dieu l’a créé et il n’y avait aucune violence avant le pĂ©chĂ© d’Adam. Certains remettent en question l’affirmation que les premiĂšres crĂ©atures Ă©taient vĂ©gĂ©tariennes. Ils disent que les lions ont des dents aiguisĂ©es faites pour manger de la viande. Est-ce nĂ©cessairement vrai? Ou est-ce seulement ce qu’on nous a enseignĂ© Ă  l’école? En rĂ©alitĂ©, les canines aiguisĂ©es du lion sont bonnes pour dĂ©chirer. Les mĂȘmes dents qui servent Ă  dĂ©chirer la chair d’animaux peuvent aussi bien servir Ă  dĂ©chirer des plantes. Selon la Parole de Dieu, les lions Ă©taient vĂ©gĂ©tariens avant la Chute et le seront, Ă  nouveau, dans le paradis futur. D’ailleurs, des animaux carnivores peuvent trĂšs bien ĂȘtre vĂ©gĂ©tariens. Les chiens et les chats survivent trĂšs bien avec un rĂ©gime Ă©quilibrĂ© de lĂ©gumes. Aussi, la Bible n’exclut pas la possibilitĂ© d’une action directe de la part de Dieu au moment de la Chute, et lors de la restauration future, ayant un effet biologique direct sur les crĂ©atures en ce qui concerne leur rĂ©gime alimentaire. A l’heure actuelle, beaucoup d’animaux ont des dents dites “carnivores” comme le renard volant ou la chauve-souris Ă  fruits mais ces animaux ne mangent que des plantes ou des fruits. Croire Ă  l’évolution, c’est nier qu’il y ait eu un paradis universel lors de la crĂ©ation d’Adam car l’évolution implique nĂ©cessairement qu’avant la venue d’Adam, il y avait la lutte, la cruautĂ© et la brutalitĂ©, des animaux qui s’entre-tuaient, et la mort. Le monde sera-t-il restaurĂ© Ă  cet Ă©tat-lĂ ? Si vous croyez Ă  l’évolution, vous devez nier qu’il y ait eu un paradis universel avant Adam parce que vous croyez qu’il y avait la lutte et la mort pendant des millions d’annĂ©es avant Adam et qu’il en sera de mĂȘme Ă  la fin des temps parce que la Bible enseigne que le monde sera restaurĂ© Ă  ce qu’il Ă©tait au dĂ©but. Ainsi, l’évolution frappe non seulement au coeur et au fondement mais aussi Ă  l’espĂ©rance du christianisme. Nous devons tous ĂȘtre sur la brĂšche pour ce combat. Beaucoup d’entre nous ont Ă©tĂ© abusĂ©s au point de croire que l’évolution ne concerne que la science et qu’il faut ĂȘtre un savant pour lutter sur ce front. Mais l’évolution est un systĂšme de croyances et il n’y a nul besoin d’ĂȘtre un scientifique pour la combattre. Les Ă©volutionnistes Ă©voquent le phonĂ©mĂšne des mutations les erreurs gĂ©nĂ©tiques et celui de la lutte et de la mort Ă  l’heure actuelle pour essayer de prouver que l’évolution est possible. Par consĂ©quent, les chrĂ©tiens qui croient en l’évolution sont obligĂ©s de croire que ce processus continue de nos jours. Les Ă©volutionnistes extrapolent dans le passĂ© Ă  partir de donnĂ©es actuelles, dĂ©duisant que tout a Ă©voluĂ©, par des mutations, pendant des millions d’annĂ©es. Logiquement, un Ă©volutionniste chrĂ©tien doit croire que l’évolution continue jusqu’à nos jours dans tous les domaines, y compris pour l’homme. Cependant, Dieu a dit dans Sa Parole que lorsqu’Il avait tout créé, Il termina Son oeuvre de crĂ©ation qu’Il trouva bonne GenĂšse 131- 23. Ceci est Ă  l’opposĂ© de ce que nous disent les Ă©volutionnistes. Les Ă©volutionnistes thĂ©istes ne peuvent pas prĂ©tendre que Dieu se soit servi de l’évolution dans le passĂ© et qu’Il ne s’en sert plus de nos jours. Dire que l’évolution ne se fait pas aujourd’hui c’est dĂ©truire la thĂ©orie Ă©volutionniste, puisque rien ne peut prouver que, si le processus a eu lieu dans le passĂ©, pourquoi, quand et comment n’a-t-il plus lieu aujourd’hui. Beaucoup de chrĂ©tiens, en apprenant quelle est la vraie nature de la science - que l’évolution est une religion - abandonnent les croyances telles que l’évolution thĂ©iste ou la crĂ©ation progressive. Cependant, il reste encore un grand nombre de pasteurs, de thĂ©ologiens et d’autres, qui, Ă  cause de leur vue globale des Ecritures, n’accepteront pas ce que nous disons. Ils ont un dĂ©saccord philosophique de base avec nous en ce qui concerne l’approche de la Bible. Peut-ĂȘtre que le meilleur moyen de rĂ©sumer cet argument est de vous donner l’illustration de l’une de mes rencontres avec un pasteur protestant. Certains membres du personnel de la Christian Science Foundation Ă  Brisbane, Australie, avaient parcouru km jusqu’à Victoria pour animer des rĂ©unions dans des lieux divers. Dans l’une de ces localitĂ©s, un des pasteurs s’est opposĂ© publiquement Ă  nous. Un autre pasteur de la mĂȘme Ă©glise avait prĂ©parĂ© une annonce pour le journal paroissial annonçant nos confĂ©rences. Mais le pasteur opposant a obtenu l’original avant la mise sous presse et a supprimĂ© l’annonce. Il a encouragĂ© les gens Ă  boycotter notre sĂ©minaire et a dit beaucoup de choses dĂ©sobligeantes concernant notre organisation et notre enseignement. Il a mĂȘme dit aux gens que nous Ă©tions du diable et que l’on ne devait pas nous Ă©couter. J’ai pris rendez-vous avec ce pasteur afin d’en discuter avec lui. Il m’a expliquĂ© qu’il croyait que la GenĂšse Ă©tait purement symbolique, qu’il y avait un grand nombre d’erreurs dans la Bible et que l’on ne pouvait pas la prendre aussi littĂ©ralement que j’avais l’air de l’interprĂ©ter. Je lui ai rĂ©pondu que la raison de ce dĂ©saccord, sur la question crĂ©ation/Ă©volution, Ă©tait due Ă  notre approche personnelle trĂšs diffĂ©rente l’une de l’autre. Il a dit que c’était bien vrai, mais insistait que l’on ne pouvait prendre la GenĂšse au sens littĂ©ral mais seulement de maniĂšre symbolique. Je lui ai demandĂ© s’il croyait que Dieu avait créé les cieux et la terre. Il dit, “Oui, c’est bien le message enseignĂ© dans la GenĂšse.” DĂ©libĂ©rĂ©ment, j’ai citĂ© GenĂšse 1 1 “Croyez-vous qu’au commencement, Dieu crĂ©a les cieux et la terre? ” Il rĂ©pondit, “Oui, bien sĂ»r. C’est le message communiquĂ© par la GenĂšse.” Je lui ai expliquĂ© qu’il venait de prendre GenĂšse 11 au sens littĂ©ral. Je lui ai demandĂ© s’il prenait ce verset au sens symbolique et, sinon, pourquoi le prenait-il littĂ©ralement. Puis, j’ai demandĂ© si GenĂšse 12 Ă©tait Ă  prendre littĂ©ralement ou symboliquement. Comment pouvait-il dire que tout le livre devait ĂȘtre interpretĂ© symboliquement, s’il prenait GenĂšse 1 1 littĂ©ralement. Il a dit que ce que disait la GenĂšse n’était pas important — uniquement ce qu’elle voulait dire. “Comment pouvez-vous comprendre la signification indirecte d’un texte si vous ne savez pas ce qu’il signifie littĂ©ralement?” J’ai demandĂ©, “Si vous ne pouvez pas prendre ce qui est dit pour arriver Ă  la signification, alors l’anglais ou toute autre langue devient un non-sens.’" Je lui demandai alors de quelle maniĂšre il dĂ©cidait de ce qui Ă©tait vrai touchant les Ecritures. Il a rĂ©pondu, “Par un consensus d’opinion dans notre communion.” Alors j’ai dit, “Ceci est donc votre base pour dĂ©terminer ce qu'est la vĂ©ritĂ©. D’oĂč avez-vous cette base et comment savez-vous que c’est la bonne base pour dĂ©cider ce qu’est la vĂ©ritĂ©?” Il m’a regardĂ© et m’a dit, “Par un consensus d’opinion parmi les Ă©rudits.” De nouveau , je lui ai posĂ© la question “Si ce consensus d’opinion est votre base pour dĂ©terminer la vĂ©ritĂ© et pour dĂ©cider si votre communion est arrivĂ©e aux bonnes conclusions concernant la vĂ©ritĂ©, comment savez-vous que vous avez trouvĂ© la bonne base pour dĂ©terminer ce qu’est la vĂ©ritĂ© ?” Il m’a dit alors qu’il n’avait pas toute la journĂ©e pour parler de ce sujet et qu’il valait mieux terminer la discussion. Ce qu’il faisait, bien sĂ»r, Ă©tait de faire appel Ă  la sagesse de l’homme pour dĂ©cider de ce que signifiait l’Ecriture, plutĂŽt que de laisser la Parole de Dieu lui dire ce qu’était la vĂ©ritĂ©. La vraie diffĂ©rence entre nos positions peut ĂȘtre rĂ©sumĂ©e comme suit OĂč placez - vous votre foi dans les paroles d’hommes qui sont des crĂ©atures faillibles qui ne savent pas tout et qui n’étaient pas prĂ©sents lors de la CrĂ©ation ou dans les paroles du Dieu qui est parfait, qui sait tout et qui Ă©tait prĂ©sent Ă  la CrĂ©ation? Les chrĂ©tiens, ou ceux qui se rĂ©clament de ce nom qui prennent cette vue libĂ©rale des Ecritures verront gĂ©nĂ©ralement les implications de cette fausse philosophie dans la gĂ©nĂ©ration suivante chez leurs enfants. Du fait qu’ils ne peuvent pas fournir un fondement solide pour leurs enfants, ils voient souvent toute la structure du christianisme s’effondrer dans la gĂ©nĂ©ration suivante. Pour beaucoup de ces gens, la triste vĂ©ritĂ© est qu’ils perdront la plupart de leurs enfants, qui rejetteront le christianisme en bloc. Ce dilemme en rapport avec la thĂ©ologie libĂ©rale est trĂšs liĂ© Ă  la controverse concernant la GenĂšse. Si quelqu’un rejette la GenĂšse ou s’il affirme que le rĂ©cit est seulement un mythe ou du symbolisme, il devra logiquement renier le reste des Ecritures. Vous en voyez la preuve chez les gens qui essaient d’expliquer, par des causes naturelles, les miracles tels que la traversĂ©e de la Mer Rouge, le buisson ardent ou un poisson qui avale un homme pour n’en nommer que quelques-uns. Mais ces gens ne s’arrĂȘtent pas lĂ . Ils essaient d’expliquer les miracles de Christ dans le Nouveau Testament. Parfois, et c’est de plus en plus frĂ©quent, ils nient mĂȘme la naissance du Christ d’une vierge, ainsi que la rĂ©surrection corporelle de JĂ©sus. Mais lorsque l’on accepte la GenĂšse comme Ă©tant un rĂ©cit historique vĂ©ridique servant de fondement Ă  toutes les Ecritures, il est facile d’accepter la vĂ©ritĂ© de tout le message de la Bible. Je prends la Bible littĂ©ralement Ă  moins que la signification soit ouvertement symbolique. Et mĂȘme, lĂ  oĂč le sens est symbolique, les mots et les phrases ont une base littĂ©rale. Beaucoup de gens se servent de la phrase biblique qui dit que JĂ©sus est la porte pour affirmer que l’on ne peut pas prendre la Bible littĂ©ralement. Cependant, une Ă©tude des coutumes de cette Ă©poque rĂ©vĂšle que le berger avait l’habitude de s’asseoir dans l’ouverture de l’enclos et il Ă©tait littĂ©ralement la porte. Donc, dans ce sens-lĂ , JĂ©sus est littĂ©ralement la porte, tout comme l’est le berger pour son troupeau. Trop de gens veulent tirer des conclusions hĂątives concernant l’aspect littĂ©ral des Ecritures, sans considĂ©rer soigneusement la dĂ©claration, le contexte et les coutumes. Nous pouvons interprĂ©ter un texte selon un sens symbolique ou selon ses mĂ©taphores lorsque ce sens-lĂ  est clairement indiquĂ© ou que le texte le prĂ©cise en quelques mots. Bien entendu, beaucoup de thĂ©ologiens libĂ©raux accusent le ministĂšre crĂ©ationniste d’ĂȘtre un facteur de division. Ils ont sĂ»rement raison de l’affirmer car la vĂ©ritĂ© divise toujours. Comme l’a dit Christ, Il est venu pour diviser “Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son pĂšre, entre la fille et sa mĂšre, entre la belle-fille et sa belle-mĂšre” Matthieu 1035. Ne connaissez-vous pas des familles oĂč les relations sont tendues, sinon brisĂ©es, parce qu’un des membres vit pour Christ, tandis qu’un autre vit d’une maniĂšre contraire ? Les compromis sont, hĂ©las, trop frĂ©quents avec le chrĂ©tien qui cĂšde sur ses convictions pour avoir la paix et l’harmonie. JĂ©sus a prĂ©dit une lutte et non la paix Ă  tout prix. En Luc 12/51 JĂ©sus a dit, “Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre? Non, vous dis-je, mais la division.” Voir aussi Jean 712, 43; 916; 1019. D’un point de vue pratique, je trouve que les Ă©lĂšves ne veulent pas entendre que la Bible est remplie d’erreurs et qu’ils ne doivent pas y placer leur confiance. Au contraire, ils veulent entendre qu’il y a des rĂ©ponses et qu’ils peuvent avoir des certitudes. Lors d’une rĂ©union, une mĂšre m’a dit que sa fille allait dans une classe d’école publique Ă  laquelle je m’étais adressĂ©. Sa fille lui a expliquĂ© que ce qui avait impressionnĂ© les Ă©lĂšves, plus que toute autre chose, est que j’avais parlĂ© avec beaucoup d’autoritĂ©. Ils Ă©taient impressionnĂ©s du fait que je ne remettais pas en question la Parole de Dieu mais que je l’acceptais totalement. Cela m’a rappelĂ© cette affirmation des Ecritures; “AprĂšs que JĂ©sus eut achevĂ© ces discours, la foule fut frappĂ©e de Sa doctrine; car Il enseignait comme ayant autoritĂ©, et non pas comme leurs scribes”Matthieu 728-29. JĂ©sus avait beaucoup d’autoritĂ© et de conviction lorsqu’Il parlait. Il n’a pas annoncĂ© plusieurs chemins pour aller au ciel. Il n’est pas venu pour dĂ©clarer qu’Il croyait ĂȘtre l’un des chemins pour accĂ©der Ă  la vie Ă©ternelle. JĂ©sus a dit, “Je suis le chemin, la vĂ©ritĂ© et la vie” Jean 146. Je pense que JĂ©sus ne serait pas acceptĂ© dans bon nombre d’églises de nos jours s’Il venait prĂȘcher. Il serait un facteur de division! Il en Ă©tait de mĂȘme il y a deux mille ans. Sommes-nous, les chrĂ©tiens nĂ©s de nouveau, le corps de Christ sur la terre aujourd’hui, trop timorĂ©s pour proclamer la vĂ©ritĂ©, de peur de provoquer une division? Dans une Ă©glise, j’ai parlĂ© Ă  un groupe de jeunes sur l’importance de la GenĂšse. J’étais Ă©tonnĂ© que le responsable du groupe se soit levĂ© Ă  la fin du programme pour dire aux jeunes Ă  quel point il Ă©tait déçu de ma vue “basse” des Ecritures. Il disait que j’essayais d’imposer une Bible parfaite Ă  Dieu et combien ce point de vue Ă©tait limitĂ© et inadĂ©quat. De son cĂŽtĂ©, il Ă©tait prĂȘt Ă  accepter que la Bible contienne des erreurs et des problĂšmes. Ceci reprĂ©sentait sa vue “haute” des Ecritures. AprĂšs cette conversation, j’ai compris que les mots n’avaient aucune signification pour cet homme. Beaucoup de gens dans les Ă©glises surtout ceux de la jeune gĂ©nĂ©ration ont remarquĂ© le manque d’autoritĂ© dans l’enseignement. C’est un bien triste verdict pour nos Ă©glises. Comment nourrissent-elles leurs membres?

Lamort est a une dĂ©finition en science qui caractĂ©rise la fin de l'activitĂ© cĂ©rĂ©brale d'un ĂȘtre vivant. Ne changeons pas le sens des mots. On peut (pourrait) assimiler la pensĂ©e Ă  un ensemble de solĂ©noĂŻdes (en matĂ©riau supra conducteur) dans lequel circule un courant (on le fait d'ailleurs parfois je crois). TantĂŽt, j'Ă©tais avec des amis et, fouillez-moi pourquoi, mais nous nous sommes retrouvĂ©s devant un dilemme d'une vacuitĂ© complĂšte "Qui, au QuĂ©bec, pourrait remplacer Guy A. Lepage Ă  la barre de Tout le monde en parle?" Pas que Guy A. ait signifiĂ© son dĂ©sir de quitter l'Ă©mission. Seulement, plusieurs des amis en question n'Ă©taient absolument pas convaincus de ses performances et souhaitaient le voir disparaĂźtre sur-le-champ. Marie trouve qu'il consulte trop ses cartons. François, lui, le trouve mou comme un minou. Personnellement, ses homĂ©lies en dĂ©but d'Ă©mission me font soupirer. Cela Ă©tant dit, qui d'autre aurait le bagou, la notoriĂ©tĂ©, la culture gĂ©nĂ©rale et l'humour voulus pour remplacer le curĂ© Lepage Ă  la messe du dimanche? C'est ici que les choses se corsent. Car aprĂšs une demi-heure de brainstorming, la rĂ©ponse unanime est personne. Marc LabrĂšche? Trop cabotin. Marie-France Bazzo? Trop fine. France Beaudoin? Beaucoup trop fine. BenoĂźt Dutrizac? C'Ă©tait ma proposition. Le type maĂźtrise l'art de l'entrevue de fond sans compromis. Sa place n'est pas Ă  TQS. Mais j'Ă©tais le seul Ă  partager cet avis
 Patrick LagacĂ©? Trop jeune. RenĂ© Homier-Roy? Mmmmmh. Peut-ĂȘtre. Mais un peu trop vieux. Pierre Brassard? Pas mauvais. Mais pas Ă  Tout le monde en parle. Guy Nantel? Pas suffisamment d'expĂ©rience. Jean-RenĂ© Dufort? Pas le bon Ă©cosystĂšme Franco Nuovo? PitiĂ©. Julie Snyder? Plus aujourd'hui. Paul Arcand? Il lui manque le cĂŽtĂ© givrĂ©. François Parenteau? Le jupon dĂ©passe un peu trop. Et si on allait vers des choix moins Ă©vidents
 L'humoriste François LĂ©veillĂ©e, peut-ĂȘtre? Ou peut-ĂȘtre Patrick Huard? Jean-Marc Parent? Et vous, qui verriez vous Ă  la place de Guy A.? On jase là

Peude gens affrontent la mort avec peur. D’ailleurs, tout tend Ă  prouver que les affres de la mort n’existent pas. En gĂ©nĂ©ral, les vieillards et les infirmes font bon accueil Ă  la
Pour Ă©lever notre vie, nous devrions dĂ©velopper une comprĂ©hension correcte de la question essentielle de la vie et de la mort, et une conscience aiguĂ« de l’importance considĂ©rable de la mort, plutĂŽt que d’essayer d’en ignorer le caractĂšre savons tous que nous mourrons un jour. Mais nous nous accrochons Ă  l’idĂ©e que ce sera un jour », en espĂ©rant que cela arrivera le plus tard possible, dans l’avenir. Les jeunes, bien entendu, cherchent Ă  Ă©carter la pensĂ©e de la mort, mais c’est Ă©galement vrai des personnes ĂągĂ©es, et cela devient peut-ĂȘtre mĂȘme de plus en plus vrai Ă  mesure que nous avançons en la rĂ©alitĂ© de la vie est qu’elle peut cesser Ă  tout instant. L’éventualitĂ© de la mort est toujours prĂ©sente – qu’elle vienne d’un tremblement de terre, d’un accident ou d’une maladie soudaine. Nous choisissons simplement de l’ l’a fait remarquer un jour quelqu’un La mort ne nous attend pas en se plaçant devant nous ; elle s’approche de nous par derriĂšre. »Pendant que nous continuons Ă  tout remettre au lendemain, en nous disant, plus tard, je me lancerai un plus grand dĂ©fi », ou je dĂ©ploierai davantage d’efforts quand j’aurai terminĂ© cette tĂąche », notre vie s’écoule et, avant mĂȘme de nous en rendre compte, nous nous retrouvons face Ă  la mort, sans avoir rien accompli, sans avoir accumulĂ© de vĂ©ritables et profonds trĂ©sors intĂ©rieurs en cette vie. De nombreuses personnes vivent de cette maniĂšre. Quand vient le dernier instant, il est trop tard pour Ă©prouver des y rĂ©flĂ©chissant, que la mort survienne dans trois jours, trois ans, ou dans trente ans, le problĂšme reste fondamentalement le mĂȘme. C’est pourquoi il est si important de vivre pleinement en ce moment mĂȘme, de maniĂšre que, au moment de notre mort, nous n’ayons aucun regret. Du point de vue de l’éternitĂ©, mĂȘme cent annĂ©es Ă©quivalent Ă  un seul instant. Il est tout Ă  fait vrai, comme le dit Nichiren, que maintenant est le dernier instant de sa vie ». Écrits, 217 Le prĂ©sident Toda a dit aussi En rĂ©alitĂ©, le but de notre pratique bouddhique est de prĂ©parer notre mort. »Rien n’est plus certain que la mort. Le plus important est donc que, dĂšs aujourd’hui, nous nous lancions dans la tĂąche consistant Ă  accumuler les trĂ©sors du cƓur », qui dureront pour l’éternitĂ©. Cependant, la plupart des gens nĂ©gligent cette tĂąche, qui est la plus essentielle, ou la reportent Ă  une date n’est plus important que ce que le bouddhisme appelle la grande et unique question de la vie et de la mort ». ComparĂ© avec cette question essentielle, tout le reste est d’importance mineure – c’est lĂ  un fait qui devient parfaitement clair au moment de la personne qui a Ă©tĂ© au chevet de nombreux patients en phase terminale a dit Au cours de leurs derniers jours, il semble que les gens se remĂ©morent souvent le cours de leur vie, comme s’ils regardaient un vaste panorama. Ce qui paraĂźt ressortir alors n’est pas le fait d’avoir dirigĂ© une entreprise ou d’avoir rĂ©ussi en affaires, mais plutĂŽt comment ils ont menĂ© leur vie, qui ils ont aimĂ©, envers qui ils ont fait preuve de bontĂ©, et Ă  qui ils ont fait du mal. Ce sont toutes les Ă©motions les plus profondes – le sentiment d’avoir Ă©tĂ© fidĂšle Ă  ses convictions et d’avoir menĂ© une vie comblĂ©e, ou le regret douloureux d’avoir trahi les autres – qui les envahissent Ă  l’approche de la mort. »Avoir conscience de la mort donne un sens plus profond Ă  notre vie. S’éveiller Ă  la rĂ©alitĂ© de la mort nous incite Ă  rechercher l’éternel et nous motive pour tirer le maximum de chaque instant. Et si la mort n’existait pas ? Alors, la vie se poursuivrait indĂ©finiment et deviendrait probablement douloureuse et pĂ©nible. La mort nous fait chĂ©rir le prĂ©sent. On dit que la civilisation moderne ignore ou dĂ©nie la mort. Ce n’est pas une coĂŻncidence si cette civilisation est aussi caractĂ©risĂ©e par une quĂȘte des dĂ©sirs effrĂ©nĂ©e. Une sociĂ©tĂ© ou une civilisation, aussi bien qu’un ĂȘtre humain, qui tente d’éviter la question fondamentale de la vie et de la mort dĂ©cline spirituellement en Ă©chouant Ă  aller au-delĂ  d’une vie au jour le jour. D’aprĂšs La Sagesse du SĂ»tra du Lotus, vol. 4, publiĂ© en japonais en dĂ©cembre 1998
\n et si la mort n existait pas
Etsi la mort n’existait pas ? L'ÉNERGIE QUI LIBÈRE. Aux frontiĂšre de la mort. Voici une vidĂ©o qui ne manquera pas de suscitĂ© et de capter votre intĂ©rĂȘt. C’est un sujet majeur pour moi, et qui me tiens Ă  cƓur de vous partager. C’est pour moi plus qu’une Ă©vidence, quoi de plus normal en tant qu’énergĂ©ticien. RĂ©alisation: ValĂ©rie Seguin et Dominic Bachy PrĂ©sentation Cette citation, cri de ralliement du nihilisme, et que l'on attribue trĂšs justement Ă  DostoĂŻevski, n'existe pas en tant que telle c'est-Ă -dire sous cette forme vulgarisĂ©e. En effet, elle n'est que la condensation d'un passage des FrĂšres Karamazov, dans lequel Dimitri l'un des trois frĂšres s'exprime ainsi "Que faire si Dieu n'existe pas, si Rakitine a raison de prĂ©tendre que c'est une idĂ©e forgĂ©e par l'humanitĂ© ? Dans ce cas l'homme serait le roi de la terre, de l'univers. TrĂšs bien ! Seulement, comment sera-t-il vertueux sans Dieu ? Je me le demande. [...] En effet, qu'est ce que la vertu ? RĂ©ponds-moi AlexĂ©i. Je ne me reprĂ©sente pas la vertu comme un chinois, c'est donc une chose relative ? L'est-elle, oui ou non ? Ou bien elle n'est pas une chose relative ? Question insidieuse. [...] Alors tout est permis ?" Paroles de Mitia Dimitri dans Les frĂšres Karamazov de DostoĂŻevski, 4e partie, Livre XI, chapitre 4. Nietzsche s'est trĂšs largement inspirĂ© de cette citation, notamment dans la GĂ©nĂ©alogie de la morale TroisiĂšme traitĂ©. C'est ainsi qu'il Ă©crit au paragraphe 24 "Lorsque les croisĂ©s chrĂ©tiens se heurtĂšrent en Orient Ă  l'invincible ordre des Assassins, cet ordre d'esprits libres par excellence dont les grades les plus bas vivaient dans une obĂ©issance qu'aucun ordre monastique n'a Ă©galĂ©e, ils reçurent par quelque voie une indication sur le symbole et la devise qui Ă©taient rĂ©servĂ©s aux seuls grades supĂ©rieurs comme leur secret "rien n'est vrai, tout est permis"... VoilĂ , par exemple qui Ă©tait de la libertĂ© de l'esprit, cette formule congĂ©diait la foi mĂȘme en la vĂ©ritĂ©..." Nietzsche dĂ©veloppe ensuite une rĂ©flexion sur le sens de l'existence Ă  partir de cette idĂ©e de la mort de Dieu ou du vrai, qui culmine au paragraphe 28 du TroisiĂšme traitĂ©. Sartre a lui aussi repris Ă  son compte la citation de DostoĂŻevski dans un passage cĂ©lĂšbre de L'existentialisme est un humanisme "DostoĂŻevski avait Ă©crit "Si Dieu n'existait pas, tout serait permis." C'est lĂ  le point de dĂ©part de l'existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par consĂ©quent l'homme est dĂ©laissĂ©, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilitĂ© de s'accrocher. Il ne trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence prĂ©cĂšde l'essence, on ne pourra jamais expliquer par rĂ©fĂ©rence Ă  une nature humaine donnĂ©e et figĂ©e ; autrement dit, pas de dĂ©terminisme, l'homme est libre, l'homme est libertĂ©. Si, d'autre part, Dieu n'existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui lĂ©gitimeront notre conduite. Ainsi, nous n'avons ni derniĂšre nous, ni devant nous, dans le domaine numineux des valeurs, des justifications ou des excuses. Nous sommes seuls, sans excuses. C'est ce que j'exprimerai en disant que l'homme est condamnĂ© Ă  ĂȘtre libre. CondamnĂ©, parce qu'il ne s'est pas créé lui-mĂȘme, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jetĂ© dans le monde, il est responsable de tout ce qu'il fait". Date de crĂ©ation 05/01/2006 2214 DerniĂšre modification 23/12/2010 1409 CatĂ©gorie Page lue 9931 fois Imprimer l'article ETSI LA MORT N’EXISTAIT PAS ! admin 2 janvier 2019 Leave a comment. Y-a-t-il une vie aprĂšs la mort ? C’est la question essentielle qu’explore ValĂ©rie Seguin dans ce documentaire aux frontiĂšres de notre perception de la rĂ©alitĂ© : expĂ©rience de mort imminente, vision des dĂ©funts, sortie de corps OĂč en est la science ? Ci-dessous, les liens pour visionner cette enquĂȘte qui nous
Partie 1 – OĂč en est la science sur la vie aprĂšs la mort ? Une vidĂ©o sur la mort, les expĂ©riences de mort imminente, des sorties du corps, l’hypnose, la mĂ©diumnitĂ©, une enquĂȘte dĂ©taillĂ©e et commentĂ©e par des scientifiques, des mĂ©decins,
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