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Ilavait entamĂ© mardi 15 dĂ©cembre une grĂšve de la faim devant le domicile de Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Ă Rennes (Ille-et-Vilaine).Juristes, avocats, juges des statuts diffĂ©rentsLes magistrats, secondĂ©s par les greffiers, rendent la justice au sein d'une juridiction tribunal judiciaire, tribunal de commerce, Cour d'assises... Ce sont des agents de l'Ătat, au mĂȘme titre que les directeurs des services pĂ©nitentiaires, les conseillers pĂ©nitentiaires d'insertion et de probation... Ils ont un emploi assurĂ© Ă la fin de leur formation professionnelle Ăcole nationale de la magistrature, Ăcole nationale des greffes, Ăcole nationale d'administration pĂ©nitentiaire....Les avocats, les notaires et les huissiers commissaires du justice Ă partir de 2022 sont des auxiliaires de la justice. Leur profession est rĂ©glementĂ©e. Mais ils exercent leur activitĂ© en libĂ©ral et sont rĂ©munĂ©rĂ©s par leurs clients. Les dĂ©buts peuvent donc parfois ĂȘtre difficiles, avec une activitĂ© et des revenus juristes d'entreprise, salariĂ©s, rĂ©digent les contrats commerciaux.... Ils suivent la lĂ©gislation en droit des affaires, droit fiscal... et conseillent les dirigeants de leur sociĂ©tĂ©. Ce secteur reste attractif, car les entreprises affichent de forts besoins en de biens, gestionnaires de contrats d'assurance, fiscalistes... bien d'autres professions sont ouvertes aux diplĂŽmĂ©s en droit. Sans oublier, les nombreux agents de la fonction publique qui s'appuient sur leurs connaissances juridiques pour faire appliquer la rĂ©glementation aux entreprises ou aux citoyens. Citons entre autres, les attachĂ©s d'administration ou territoriaux, les contrĂŽleurs et inspecteurs des douanes, des finances publiques, des fraudes, du travail... recrutĂ©s sur concours Ă diffĂ©rents tribunal, en cabinet ou en entrepriseLa justice, composĂ©e de diffĂ©rentes juridictions tribunaux de proximitĂ©, judiciaires, administratifs, cours d'appel..., rĂšgle les litiges entre les personnes ou les entreprises, sanctionne les dĂ©lits et crimes... Les services judiciaires emploient plus de 30 700 personnes, dont 8 600 magistrats et environ 12 000 son cotĂ©, l'administration pĂ©nitentiaire emploie des directeurs de services pĂ©nitentiaires, des lieutenants et surveillants pĂ©nitentiaires, ainsi que des CPIP conseillers pĂ©nitentiaires dâinsertion et de probation. Dans les 4 annĂ©es Ă venir, 1 500 CPIP devraient ĂȘtre recrutĂ©s, soit une augmentation de 30 % de leur effectif. Mais câest du cĂŽtĂ© des surveillants pĂ©nitentiaires, qui reprĂ©sentent 70 % de lâensemble du personnel, que les besoins se font le plus cabinet ou en Ă©tude, de nombreux professionnels avocats, huissiers, notaires, commissaires-priseurs... veillent au bon fonctionnement de la justice, chaque profession ayant ses missions propres. Au nombre de 69 900, les avocats sont regroupĂ©s dans 164 entreprises emploient des juristes qui veillent au respect des lois rĂ©gissant la vie Ă©conomique de la sociĂ©tĂ©.
Dela Maison de la Justice et du Droit de votre lieu de rĂ©sidence, dans un Point dâAccĂšs au Droit (PAD) ou une Antenne de Justice Afin de trouver toutes les permanences des conciliateurs de justice proche de chez vous , le site un REPORTAGEMaryvonne Thamin, 83 ans, pourra-t-elle un jour rĂ©intĂ©grer son logement dans le centre ville de Rennes ? La vielle dame, pourtant propriĂ©taire des lieux, est Ă la rue. A la mort de son conjoint, cette derniĂšre avait dĂ©cidĂ© de revenir vivre dans sa maison mais des squatteurs en avaient pris possession. C'Ă©tait il y a 18 mois⊠depuis, rien n'a changĂ©. Pire les squatteurs, s'estimant dans leur droit, ont engagĂ© une avocate pour se "dĂ©fendre".Des squatters bien renseignĂ©s. Combien sont-ils Ă prĂ©sent Ă squatter la maison de Maryvonne Ă Rennes ? Peut-ĂȘtre deux ou trois. Dans le voisinage personne ne le sait exactement car la maison est totalement barricadĂ©e depuis 18 mois. Les squatteurs, en tout cas, se succĂšdent depuis cette date dans cette maison-salon de coiffure dĂ©labrĂ©e. Et ils sont extrĂȘmement bien informĂ©s sur leurs droits comme a pu le constater le patron du bar en face de la maison. Pour attester qu'ils occupaient bien les lieux depuis plus de 48 heures, c'est lui, en effet, qu'ils sont allĂ©s voir pour lui demander de signer un document en ce sens. Mais le patron du bar a refusĂ© net "j'ai refusĂ© de signer parce que je trouvais cela minable et lamentable. Je ne m'inscris pas dans cette bĂȘtise lĂ ", a-t-il expliquĂ© au micro d' faut savoir qu'une disposition de la loi Dalo de 2007 prĂ©voit qu'un propriĂ©taire a un dĂ©lai de 48 heures aprĂšs une intrusion pour faire expulser des squatteurs par la police. PassĂ© ce dĂ©lai il n'a d'autre choix que de saisir la justice pour rĂ©cupĂ©rer son d'identitĂ© connue, pas de poursuite possible. Mais pour la vieille dame, la bataille juridique s'annonce compliquĂ©e son avocat, Philippe Billaud, ne peut pas, en effet, assigner en rĂ©fĂ©rĂ© les squatteurs puisqu'ils refusent de dĂ©cliner leur identitĂ©. L'avocat attend donc que le tribunal fixe une date pour plaider l'expulsion des squatteurs. Il a aussi portĂ© plainte pour violation de domicile et dĂ©gradations. D'aprĂšs lui, sa cliente serait Ă bout et parlerait mĂȘme de se squatteurs dans la lĂ©galitĂ©. Les squatteurs actuels de la maison, des jeunes ĂągĂ©s d'une petite vingtaine d'annĂ©es ne souhaitent pas s'exprimer directement. C'est donc leur avocate StĂ©phanie Peltier qui a parlĂ© en leur nom au micro d'Europe1 "moralement, cela les chagrine, ils se sentent un petit peu diabolisĂ©s alors que â mĂȘme si cela peu paraitre paradoxal - ils ne font que respecter les dispositions lĂ©gales", a-t-elle de squatteurs a aussi fait valoir que la vieille dame avait Ă©tĂ© avisĂ©e dĂšs 2013 de la prĂ©sence d'intrus et n'avait Ă l'Ă©poque pas dĂ©clenchĂ© d'action judiciaire. Ces jeunes se disent sans aucune ressource et assurent aussi qu'ils s'en iront si la justice leur donne tort, mais pas par l'extrĂȘme-droite et l'extrĂȘme-gauche. Une quarantaine de manifestants d'extrĂȘme-droite ont manifestĂ© dimanche devant la petite maison proche de la gare afin d'exiger le dĂ©part des squatteurs. La police a dĂ» s'interposer lorsqu'une quinzaine de contre-manifestants d'extrĂȘme-gauche sont arrivĂ©s pour dĂ©fendre les occupants. Les deux groupes se sont dispersĂ©s sans incident. Sur Facebook, un collectif "Soutien Ă Maryvonne" a appelĂ© Ă une nouvelle manifestation, le 8 mai. Sur cette page, on peut lire des appels tels que "grenades lacrymogĂšnes lĂ -dedans pour faire dĂ©gager les rats".Les politiques s'en mĂȘlent. En rĂ©action Ă la polĂ©mique, le dĂ©putĂ© UMP Marc-Philippe Daubresse a annoncĂ© le dĂ©pĂŽt d'une proposition de loi pour modifier la loi Dalo, tandis que la section rennaise du Front national en a demandĂ© l'abrogation. Dans un communiquĂ©, le maire PS de Rennes, Nathalie AppĂ©rĂ©, a rappelĂ© avoir contactĂ© Maryvonne Thamin Ă plusieurs reprises depuis l'automne 2013 pour l'avertir de la situation, lui proposer un accompagnement juridique et un relogement. "Ces propositions sont malheureusement demeurĂ©es sans suite", a assurĂ© l'Ă©lue. "Madame Thamin est victime d'une situation intolĂ©rable, privĂ©e de sa maison par des squatteurs qui utilisent toutes les ressources du droit pour l'empĂȘcher de regagner son logement", a reconnu Nathalie AppĂ©rĂ©, tout en ajoutant que cette affaire "a Ă©galement dĂ©chaĂźnĂ© un flot de propos mensongers et diffamatoires d'une rare violence et des manĆuvres politiques Ă©cĆurantes". AprĂšsplusieurs reports de la date de mise en service, la mairie de Rennes a confirmĂ© que les premiers passagers de la ligne b du mĂ©tro prendront bien place le 20 septembre prochain.DĂ©lĂ©guĂ© du DĂ©fenseur des droits Droits RĂ©solution amiable des litiges Droit pĂ©nal GĂ©nĂ©raliste Jours de permanence et horaires 1er jeudi 9 / 12 H Situation DĂ©fense des droits des usagers des services des services publics ; dĂ©fense et promotion des droits de lâenfant ; lutte contre les discriminations et promotion de lâĂ©galite ; respect de la dĂ©ontologie des professionnels de la sĂ©curitĂ© ; orientation et prot Sur rendez-vous Avocats du Barreau de Vannes Jours de permanence et horaires 3Ăšme jeudi 14 / 16 H Sur rendez-vous Notaire de la Chambre dĂ©partementale Jours de permanence et horaires 3Ăšme jeudi 9 Ă 12 H hors vacances scolaires Sur rendez-vous Conciliateur de Justice Droits RĂ©solution amiable des litiges Jours de permanence et horaires 1er jeudi 14 Ă 17 H Situation Troubles de voisinage, diffĂ©rends entre personnes, litiges de la consommation avec artisans, commerçants âŠ, litiges entre locataires, bailleurs, copropriĂ©tĂ© âŠ, baux commerciaux et droit rural Sur rendez-vous Conciliateur de Justice Droits RĂ©solution amiable des litiges Jours de permanence et horaires 3Ăšme mercredi 9 Ă 12 H et 14 Ă 17 H Situation Troubles de voisinage, diffĂ©rends entre personnes, litiges de la consommation avec artisans, commerçants âŠ, litiges entre locataires, bailleurs, copropriĂ©tĂ© âŠ, baux commerciaux et droit rural Sur rendez-vous Avocats de l'Association DĂ©fense et Assistance des Mineurs Jours de permanence et horaires 1er mercredi 13 H 30 / 16 H Condition dâaccĂšs RĂ©servĂ© aux mineurs Sur rendez-vous Juriste de la Maison du Droit Jours de permanence et horaires lundi au vendredi 9 H / 12 H lundi, mardi, jeudi et un mercredi sur deux 13 H 30 / 16 H 30 Sur rendez-vous Juristes et psychologues de FV 56 Jours de permanence et horaires jeudi matin Condition dâaccĂšs Accueil de victimes dâagression consultations juridiques Sur rendez-vous Nos coordonnĂ©es 22 avenue Victor Hugo 56000 Vannes Ce site utilise des cookies afin dâamĂ©liorer votre expĂ©rience utilisateur et de rĂ©aliser des statistiques dâaudience.
LaqualitĂ© professionnelle de lâacquĂ©reur nâest retenue que lorsquâil est capable dâexercer un rĂ©el contrĂŽle de la chose vendue, ce qui est le cas par exemple dâun inspecteur des assurances qui achĂšte une maison dont les consĂ©quences telles le dĂ©collement des papiers peints et le salpĂȘtre Ă©taient visibles lors de la visite des lieux (CA Rennes, 22 mai 2003, n°02
Le 8 mars est la journĂ©e internationale de lutte pour les droits de la femme. Cette journĂ©e a Ă©tĂ© officialisĂ©e en 1977 par les Nations Unies, mais elle est originaire du mouvement des suffragettes et de lutte ouvriĂšre du dĂ©but du XXĂšme siĂšcle. Au dĂ©part, les revendications Ă©taient le droit de vote et de meilleures conditions de travail, câest aujourdâhui une journĂ©e internationale de manifestations qui permet de dresser un bilan de la situation des femmes dans le monde et de faire entendre les revendications. Pour amĂ©liorer lâĂ©galitĂ© hommes â femmes lâUnion europĂ©enne mĂšne plusieurs actions, en voici quelques exemples Tout dâabord le traitĂ© de Rome de 1957 Ă©tablit le principe dâĂ©galitĂ© des rĂ©munĂ©rations pour un mĂȘme travail et lâĂ©galitĂ© hommes â femmes est retranscrite Ă©galement Ă travers le socle europĂ©en des droits sociaux. De plus, par ses arrĂȘts, la Cour de justice de lâUnion europĂ©enne joue un rĂŽle clĂ© dans la promotion de lâĂ©galitĂ© des sexes, en veillant Ă ce que la lĂ©gislation de lâUE soit interprĂ©tĂ©e et appliquĂ©e de la mĂȘme maniĂšre dans tous les pays de lâUE. Une directive adoptĂ©e par lâUE en 2014 oblige les grandes sociĂ©tĂ©s cotĂ©es Ă publier des informations sur leurs organes dĂ©cisionnels telles que lâĂąge, le genre et les qualifications de leurs membres. Lâinitiative de la Commission europĂ©enne sur lâĂ©quilibre entre vie professionnelle et vie privĂ©e vient concrĂ©tiser le principe de lâĂ©galitĂ© de traitement afin de contribuer Ă un partage Ă©quitable des responsabilitĂ©s familiales entre les femmes et les hommes. Lâinitiative prĂ©voit des mesures sur les congĂ©s parentaux, des mesures pour aider les Etats membres de lâUE Ă protĂ©ger les travailleuses enceintes et Ă Ă©liminer les facteurs Ă©conomiques qui dissuadent les personnes apportant un deuxiĂšme revenu au mĂ©nage de travailler. Le Fonds social europĂ©en aide, entre autres, les femmes Ă accĂ©der Ă lâemploi, Ă se reconvertir et Ă amĂ©liorer leurs compĂ©tences. Par exemple Ă Rennes, le programme âcrĂ©ativesâ de lâassociation Danse Ă tous les Ă©tages vise Ă revaloriser lâimage de soi avec des ateliers artistiques des femmes Ă©loignĂ©es de lâemploi. Le projet a Ă©tĂ© financĂ© Ă 59% par lâUE. Tous les Ătats membres de lâUE, ainsi que lâUnion europĂ©enne elle-mĂȘme, ont signĂ© la convention du Conseil de lâEurope sur la prĂ©vention et la lutte contre la violence Ă lâĂ©gard des femmes et la violence domestique. En vertu de cette convention, les pays sont tenus de prĂ©venir et dâĂ©riger en infraction pĂ©nale toutes les formes de violences, de protĂ©ger les victimes et de poursuivre les auteurs dâinfractions. Et parce que les revendications pour les droits de la femme croisent dâautres problĂ©matiques, par exemple celle des femmes transgenres, des publications de lâUnion europĂ©enne sur ses actions face Ă ses enjeux sont disponibles Les actions de lâUE pour les femmes Les actions de lâUE pour les personnes LGBTI EgalitĂ© de genre et jeunesse EgalitĂ© de genre et handicap Cette journĂ©e est lâoccasion dâĂ©vĂšnements europĂ©ens mais aussi local et rennais, Ă retrouver dans deux web-magazines fĂ©ministes Breizh femmes â chroniques du 8 mars 2021 Yegg magazine Une sĂ©rie dâactions Ă destination de lâensemble de la communautĂ© universitaire est prĂ©vue pour le 8 mars 2022. Pour en savoir plus Ainsi quâun cycle de confĂ©rences multidisciplinaires âEgalitĂ© et sciences la place des femmesâ organisĂ© par plusieurs Ă©coles, universitĂ©s et lâespace des sciences des Champs libres. Le programme des confĂ©rences llustration rĂ©alisĂ©e Ă partir des posters créés par le media Nevertheless » Elodie LabbĂ©, volontaire en service civique Sources 8 mars journĂ©e internationale pour les droits de la femme Coup de projecteur sur lâaction de Union europĂ©enne en faveur des femmes Leconciliateur de justice est un auxiliaire de justice bĂ©nĂ©vole. Son rĂŽle est de trouver une solution amiable Ă un diffĂ©rend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non dĂ©jĂ Saisies pĂ©nales, confiscations, remises Ă lâAGRASC⊠lâensemble de ces dispositifs sont Ă la une » de lâactualitĂ© pĂ©nale. Le 12 mars 2019, la 12e chambre de la Cour dâappel de Rennes, chargĂ©e dâexaminer les affaires relevant de la juridiction interrĂ©gionale spĂ©cialisĂ©e de Rennes JIRS [1], rendait un arrĂȘt tranchant entre autres plusieurs questions relatives Ă la peine de confiscation et aux droits des propriĂ©taires de bonne foi. Lâatteinte portĂ©e au patrimoine des mis en examen ou des prĂ©venus, que celui-ci soit constituĂ© directement du produit des infractions poursuivies ou quâil soit son Ă©quivalent en valeur », apparaĂźt comme une rĂ©ponse pĂ©nale au moins aussi dissuasive et rĂ©tributive que la peine dâemprisonnement ferme, voire davantage dans certains cas, vu lâextrĂȘme violence que peut constituer la confiscation dâun lieu de vie tel quâune maison ou un appartement Face Ă la montĂ©e en puissance de ces dispositifs, se pose Ă©galement de plus en plus deux questions celle du caractĂšre proportionnĂ© ou non de cette peine, et celle de la protection effective des droits des propriĂ©taires de bonne foi, dont le patrimoine ne saurait constituer le gage de la rĂ©pression pĂ©nale. Câest ainsi que le 12 mars 2019, la 12e chambre de la Cour dâappel de Rennes â chargĂ©e dâexaminer les affaires relevant de la juridiction interrĂ©gionale spĂ©cialisĂ©e de Rennes â rendait un arrĂȘt tranchant entre autres plusieurs questions relatives Ă la peine de confiscation et aux droits des propriĂ©taires de bonne foi. Il ne restait plus que quatre prĂ©venus Ă comparaĂźtre devant la Cour dâappel de Rennes suite au jugement rendu par la formation JIRS du Tribunal correctionnel de Rennes le 26 mars 2018. Outre les dĂ©bats relatifs Ă la culpabilitĂ© totale ou partielle des prĂ©venus ou au quantum des peines dâemprisonnement et sanctions douaniĂšres, surgissaient dans Ă lâaudience la contestation des confiscations prononcĂ©es en premiĂšre instance et a fortiori, sur le fond, des saisies prĂ©alablement ordonnĂ©es par le magistrat instructeur. Confirmant le jugement du Tribunal de Rennes dans ce dossier de trafic international de stupĂ©fiants, la Cour dĂ©cidait de prononcer la confiscation dâun certain nombre de biens immobiliers, estimant que les prĂ©venus condamnĂ©s Ă cette peine en avaient la libre disposition » et que cette sanction Ă©tait adaptĂ©e et lâatteinte portĂ©e au droit de propriĂ©tĂ© [Ă©tait] proportionnĂ©e » I. Mais Ă lâoccasion de lâintervention Ă lâinstance de la mĂšre et de la fratrie de lâun des prĂ©venus, qui se prĂ©valaient de la qualitĂ© de propriĂ©taires de bonne foi » dâun des appartements saisis Ă lâinstruction puis confisquĂ© par le Tribunal, la Cour se fondait sur le mĂȘme principe de proportionnalitĂ© pour infirmer partiellement la dĂ©cision de premiĂšre instance et en ordonner ainsi la restitution intĂ©grale, au prĂ©venu comme Ă ses proches II. I. Des confiscations jugĂ©es proportionnĂ©es » et confirmĂ©es pour des biens dont la Cour a estimĂ© que les condamnĂ©s avaient la libre disposition » ou constatĂ© leur qualitĂ© de propriĂ©taire. Par son arrĂȘt du 12 mars 2019, la Cour dâappel de Rennes confirmait la confiscation de trois appartements, dâune maison bĂątie sur trois niveaux, et de trois immeubles de construction rĂ©cente sur cinq niveaux chacun, tous ces biens Ă©tant situĂ©s au Maroc Ă lâexception de lâun appartement qui se trouve en rĂ©gion parisienne. Ces confiscations Ă©taient prononcĂ©es au visa de lâarticle 131-21 du Code pĂ©nal, lequel lâautorise pour ce type de dĂ©lits, Ă©tant prĂ©cisĂ© que cette peine porte sur les biens ayant servi Ă commettre lâinfraction, sur ceux qui en sont le produit, ou seulement sur leur Ă©quivalent en valeur dans le patrimoine du condamnĂ©, dĂšs lors que ce dernier en est le propriĂ©taire ou quâil en a la libre disposition, sous rĂ©serve des droits des propriĂ©taires de bonne foi. La notion de libre disposition » fut introduite en 2012 dans le Code pĂ©nal pour permettre la confiscation des biens dont les condamnĂ©s sont bel et bien les propriĂ©taires Ă©conomiques rĂ©els » mais qui, pour tenter dâĂ©chapper Ă la rĂ©pression, ont recours Ă des prĂȘte-noms, propriĂ©taires de paille », ou Ă des structures sociales afin de ne pas apparaĂźtre juridiquement comme leurs propriĂ©taires. A Des confiscations confirmĂ©es au regard de la qualitĂ© de propriĂ©taire ou dâune situation qualifiĂ©e de libre disposition » par la Cour. Il Ă©tait Ă©tabli que lâun des prĂ©venus Ă©tait le propriĂ©taire de lâun des sept biens in fine confisquĂ©, puisquâen toute hypothĂšse il lâindiquait lui-mĂȘme. La confiscation Ă©tait dĂšs lors juridiquement possible. Pour les six autres biens, le principe mĂȘme de la confiscation Ă©tait contestĂ© au regard des critĂšres de lâarticle de lâarticle 131-21 du Code pĂ©nal, dans la mesure oĂč le prĂ©venu inquiĂ©tĂ© par cette peine allĂ©guait ne disposer pour eux ni de la qualitĂ© de propriĂ©tĂ©, ni dâune quelconque libre disposition. Pour parvenir Ă la conclusion que ce second prĂ©venu disposait librement de ces biens, la Cour se fondait sur les recoupements opĂ©rĂ©s entre le titulaire des abonnements dâĂ©lectricitĂ©, sur les informations recueillies dans le voisinage et aussi sur des renseignements obtenus auprĂšs des parents du prĂ©venu. La Cour ajoutait que les piĂšces produites par ce prĂ©venu ne rapportaient pas la preuve contraire », en plus de reprocher explicitement Ă ce prĂ©venu de ne pas les avoir produite au cours de lâinformation pĂ©nale ni devant le Tribunal, et aussi de ne pas avoir dĂ©montrĂ© lâexistence des personnes quâil dĂ©signait comme les propriĂ©taires officiels de ces biens. Ainsi, la Cour considĂ©rait que ces Ă©lĂ©ments montraient a minima que ce prĂ©venu avait recours Ă des prĂȘte-nom pour lâachat des six biens saisis. B Des confiscations motivĂ©es au regard du principe de proportionnalitĂ©. La Cour de cassation exige des juridictions du fond que les confiscations soient proportionnĂ©es, et plus prĂ©cisĂ©ment quâune motivation existe sur cette question. Ce principe dĂ©coule notamment de lâarticle 8 de la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen de 1789 [2] et des articles 130-1 et 132-1 du Code pĂ©nal. RĂ©cemment, la haute juridiction judiciaire avait jugĂ© â dans un arrĂȘt publiĂ© au Bulletin et pouvant donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme faisant partie de la doctrine » de la Cour â que hormis le cas oĂč la confiscation [âŠ] porte sur un bien qui, dans sa totalitĂ©, constitue le produit de lâinfraction, le juge [âŠ] doit apprĂ©cier le caractĂšre proportionnĂ© de lâatteinte portĂ©e au droit de propriĂ©tĂ© [âŠ]. » En lâespĂšce, pour juger proportionnĂ©es » les confiscations quâelle confirmait la Cour dâappel de Rennes se fondait tour Ă tour sur les circonstances suivantes le degrĂ© de lâimplication du prĂ©venu dans le trafic ou son rĂŽle par exemple fournisseur de stupĂ©fiants en quantitĂ© pouvant aller jusquâĂ 2 tonnes », sur la gravitĂ© des faits, les antĂ©cĂ©dents judiciaires, le mode de vie du prĂ©venu par exemple orientĂ© depuis au moins 2010 uniquement sur le trafic de stupĂ©fiants », sur les profits retirĂ©s, sur le produit global des infractions, sur le fait quâun prĂ©venu possĂšde un bien Ă lâĂ©tranger qui nâa pu ĂȘtre ni localisĂ© ni saisi pendant lâinstruction, ou plus gĂ©nĂ©ralement sur lâĂ©valuation du patrimoine immobilier effectuĂ©e par le GIR [3]. Ainsi, la Cour dâappel de Rennes fonde lâessentiel de son raisonnement relatif Ă la la proportionnalitĂ© sur le fait que ces confiscations sont justifiĂ©es par la nĂ©cessitĂ© de sanctionner les auteurs dâinfractions, y compris de façon aussi grave. Force est de constater que cette motivation est semblable Ă celle qui lui a permis de justifier le prononcĂ© de lourdes peines dâemprisonnement ferme. Quel regard porterait la Cour de cassation sur cette motivation ? La jurisprudence rĂ©cente a imposĂ© la motivation de la peine de confiscation, et plus spĂ©cialement celle de son caractĂšre proportionnĂ©. Cependant, cette rĂšgle est-elle plutĂŽt formelle de sorte que lâexistence dâune motivation suffit Ă la respecter, ou alors un contrĂŽle sera-t-il exercĂ© sur la substance de la motivation ? Autrement dit, comment les juges du fond doivent-ils motiver leurs dĂ©cisions sur ces questions ? Et symĂ©triquement, jusquâoĂč sâexercera le contrĂŽle de la Cour de cassation lorsquâelle sera saisie⊠? Enfin, au quotidien, que devra/pourra exiger la DĂ©fense des magistrats du SiĂšge qui saisissent, confisquent et examinent les recours formĂ©s Ă ce titre ? Un contrĂŽle substantiel impliquerait un parti pris de la jurisprudence sur ce que recouvre la notion de proportionnalitĂ© » en matiĂšre de confiscation du patrimoine du condamnĂ© hors le produit direct de lâinfraction. Sâagit-il de la proportionnalitĂ© entendue comme une limitation de la rĂ©pression, un maximum au-delĂ duquel on ne saurait aller, ou Ă lâinverse comme un minimum rĂ©pressif, un plancher en deçà duquel il serait dĂ©raisonnable de sâaventurer Ă©galement ? Sans doute devrait-on rechercher un juste milieu. La condition de proportionnalitĂ© est-elle remplie lorsque la juridiction saisit lâintĂ©gralitĂ© du patrimoine dâun prĂ©venu, au motif seul que la valeur de celui-ci est infĂ©rieur ou Ă©gal au produit de lâinfraction, mais quâelle motive nĂ©anmoins sa dĂ©cision ? Une telle solution serait dangereuse car elle permettrait dâĂ©luder toutes les garanties inhĂ©rentes au principe de proportionnalitĂ©, au prix dâune motivation purement formelle. La logique retenue dans cet exemple serait purement civiliste », comme en matiĂšre de rĂ©paration du prĂ©judice un euro de produit par lâinfraction, un euro de confisquĂ©, au lieu dâĂȘtre pĂ©naliste » et de placer les objectifs de rĂ©pression et de rĂ©insertion/individualisation sur un pied dâĂ©galitĂ©, comme lâexigent les articles 130-1, 132-1 du Code pĂ©nal, et lâarticle 8 de la DDHC. A lâinverse, une Cour dâappel doit-elle ĂȘtre censurĂ©e lorsque sa motivation est essentiellement rĂ©pressive » et quâelle sâabstient dâĂ©voquer les rĂ©percussions sur la situation familiale, sociale, matĂ©rielle du condamnĂ© par exemple lorsque des enfants en bas-Ăąge et une compagne sans travail vivent dans le logement confisquĂ© ? A lâĂ©vidence, lâauteur de ces lignes soutient que tel devrait ĂȘtre le cas, dĂšs lors que lâarticle 132-1 du Code pĂ©nal indique que la juridiction dĂ©termine la peine en fonction de ces critĂšres. En toute hypothĂšse, lâexistence dâune motivation relative Ă la proportionnalitĂ© de la peine ne saurait suffire Ă rendre la peine proportionnĂ©e. Il appartient cependant Ă la DĂ©fense dâapporter Ă la juridiction saisie lâensemble des Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires pour dĂ©montrer le caractĂšre non proportionnĂ© de la peine, de la mĂȘme maniĂšre quâelle a lâhabitude de conclure ou plaider que le recours Ă lâemprisonnement ferme doit demeurer exceptionnel et nâĂȘtre employĂ© quâen ultime recours. Face Ă la montĂ©e en puissance de ces dispositifs et au recours de plus en plus frĂ©quent Ă ceux-ci sous lâimpulsion de politiques pĂ©nales successives, le contrĂŽle des critĂšres de la saisie/confiscation, la contestation de son principe, et aussi celle de son quantum, relĂšvent incontestablement de lâoffice de la DĂ©fense pĂ©nale dans le procĂšs, et donc de la responsabilitĂ© individuelle de lâavocat qui accepte une telle affaire. Il est Ă©galement du devoir de la DĂ©fense et de la profession dâavocat de garantir les droits des propriĂ©taires de bonne foi, dont le patrimoine fait de plus en plus confrontĂ© au risque des saisies pĂ©nales et de la peine de confiscation. II. Une confiscation infirmĂ©e et une restitution ordonnĂ©e Ă lâun des prĂ©venus et Ă ses proches, parties intervenantes, au nom de lâatteinte Ă la proportionnalitĂ© et de la protection des droits de propriĂ©taires de bonne foi ». La Cour dâappel de Rennes a ordonnĂ© la restitution de lâun des appartements qui avait Ă©tĂ© saisi par le juge dâinstruction, puis confisquĂ© par le Tribunal. Cet appartement Ă©tait restituĂ© non seulement Ă lâun des prĂ©venus, mais encore et surtout Ă sa mĂšre et Ă sa fratrie, sâagissant dâun bien qui se trouve au cĆur dâune procĂ©dure de succession et pour lequel la famille demeure dans lâindivision. Ces personnes avaient interjetĂ© appel du jugement du Tribunal. Mais la difficultĂ© Ă©tait quâelles nâĂ©taient pas parties Ă la procĂ©dure ni prĂ©venues, ni parties civiles et quâil ne rĂ©sultait pas des notes dâaudience ni du jugement quâelles Ă©taient intervenues en premiĂšre instance. La Cour dâappel dĂ©cidait de dĂ©clarer irrecevables leurs appels. En revanche, la Cour dĂ©clarait recevable leur intervention volontaire », y compris pour la premiĂšre fois en appel, au visa des dispositions des articles 479 et 484 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. La Cour leur permettaient ainsi dâexercer leurs droits sous le statut de parties intervenantes », se conformant ainsi aux exigences du droit de lâUnion europĂ©enne et de la jurisprudence de la Cour de cassation qui prĂ©voient la protection des droits des propriĂ©taires de bonne foi [4]. Les parties intervenantes soutenaient que contrairement Ă ce quâavait indiquĂ© le Tribunal, lâappartement en cause nâĂ©tait pas Ă la libre disposition de leur fils/frĂšre, prĂ©venu, et subsidiairement, que leurs droits de propriĂ©taires de bonne foi devaient ĂȘtre respectĂ©s, de sorte que la confiscation de leurs droits sur ce bien Ă©tait illĂ©gale. Elles rĂ©clamaient la restitution intĂ©grale du bien, arguant de ce que ce prĂ©venu avait dĂ©jĂ reçu une donation dans la succession plus importante que la valeur de la part qui lui revenait dans cet appartement. A tout le moins, elles sollicitaient trĂšs subsidiairement que la confiscation soit limitĂ©e Ă la part du prĂ©venu. Câest dâailleurs ce que requĂ©rait lâAvocat gĂ©nĂ©ral Ă lâaudience, lequel soulignait que le prĂ©venu avait occupĂ© ce logement puis perçu ses loyers aprĂšs lâavoir quittĂ©. Finalement, la Cour ordonnait une restitution intĂ©grale du bien. La Cour jugeait que la perception des loyers pendant plusieurs annĂ©es par le prĂ©venu au titre dâun mandat rĂ©voquĂ© depuis par sa mĂšre rĂ©sultait dâune mesure dâentraide familiale » et jugeait dĂšs lors quâil ne pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ© quâil disposait de la libre disposition sur ce bien. » Aussi, cette dĂ©cision de la Cour rendait la confiscation intĂ©grale de lâappartement juridiquement impossible, puisque la confiscation peut sâopĂ©rer uniquement sur les biens dont le condamnĂ© est propriĂ©taire ou dont il a la libre disposition. La Cour notait nĂ©anmoins que le prĂ©venu disposait de la qualitĂ© de copropriĂ©taire indivis de lâappartement, de sorte que sa part dans ce bien demeurait, elle, confiscable. La Cour Ă©cartait toutefois cette peine au regard de la peine dâemprisonnement prononcĂ©e contre le prĂ©venu, et de la confiscation de son propre appartement. Le terme proportionnalitĂ© » nâĂ©tait pas employĂ© de façon explicite, mais il est permis de considĂ©rer quâil sâapplique pleinement Ă cette dĂ©cision de ne pas confisquer le second bien. Aussi, dans lâhypothĂšse dâun pourvoi, comment la Cour de cassation pourrait/devrait-elle procĂ©der pour apprĂ©cier la proportionnalitĂ© de ces peines ? Le contrĂŽle de proportionnalitĂ© doit-il sâapprĂ©cier bien par bien », ou globalement ? Autrement dit, le fait pour la Cour dâappel dâavoir confisquĂ© le logement familial du prĂ©venu devra-il ĂȘtre jugĂ© proportionnĂ© ou disproportionnĂ© en soi ? Ou alors il devra ĂȘtre apprĂ©ciĂ© au regard de la dĂ©cision de ne pas confisquer le second bien ? De sorte que la question serait le fait pour la Cour dâavoir confisquĂ© le premier bien est-elle une condamnation proportionnĂ©e dans la mesure oĂč elle a aussi dĂ©cidĂ© dâĂ©carter la seconde confiscation, qui Ă©tait nĂ©anmoins juridiquement possible ? Si, dans ce cas prĂ©cis, lâon pourrait ĂȘtre sceptique sur le caractĂšre proportionnĂ© » de la confiscation dâun logement familial, oĂč vivent des enfants en bas-Ăąges, au seul motif que de simples parts indivises dans un bien distincts nâauraient, elles, pas Ă©tĂ© saisies, le dĂ©bat demeure ouvert. Nul doute quâun pourvoi sur ces questions permettrait dâobtenir des rĂ©ponses nouvelles sur la doctrine » de la Cour de cassation en matiĂšre de confiscations, et contribuerait Ă la construction dâune jurisprudence dont il faudra, un jour, examiner les solutions unes Ă unes, et constater soit le caractĂšre alĂ©atoire, soit quâelle rĂ©pond Ă des lignes de force », dont la connaissance servirait Ă chacun des acteurs du procĂšs pour remplir pleinement et effectivement son office, quâil soit juge, reprĂ©sentant du ministĂšre public ou avocat. MaĂźtre Maxime TESSIER Avocat au Barreau de Rennes Enseignant en droit pĂ©nal UniversitĂ© de Rennes 1 Profil MaĂźtre Maxime TESSIER Avocat au Barreau de Rennes Enseignant en droit pĂ©nal UniversitĂ© de Rennes 1 Voir le profil de Maxime TESSIER Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă 5 Ă cet article Lâavez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] CA Rennes, 12Ăš Chambre JIRS, du 12 mars 2019, n° 2019/323. [2] Valeur constitutionnelle, cf. Cons. Const. 3 sept. 1986, n° 86/215 DC. [3] Groupe dâIntervention RĂ©gional, service spĂ©cialisĂ© dans la lutte contre lâĂ©conomie souterraine et les diffĂ©rentes formes de dĂ©linquance organisĂ©e qui lâaccompagne. [4] Cf. notamment la directive 2014/42/UE du 3 avril 2014 et les arrĂȘts Crim. 27 juin 2018 n° 17-87424 et Crim. 7 nov. 2018 n° conformĂ©ment aux dispositions prĂ©cises et inconditionnelles de lâarticle 6§2 de la directive 2014/42/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 3 avril 2014, les droits du propriĂ©taire de bonne foi doivent ĂȘtre rĂ©servĂ©s, mĂȘme lorsque le bien constitue le produit direct ou indirect de lâinfraction ».Vos missions en quelques mots Mission gĂ©nĂ©rale du juriste assistant Le juriste assistant apporte un soutien Ă l'action du procureur gĂ©nĂ©ral dans la mise en Ćuvre de la politique du gouvernement de dĂ©veloppement de la justice de proximitĂ©, au travers de son rĂŽle de coordination et d'animation de l'action des parquets, la promotion des bonnes pratiques, et le dĂ©veloppement d'initiatives nouvelles pour rapprocher la justice du citoyen. Dans ce but, il - suit les actions menĂ©es par les parquets sur le dĂ©veloppement des alternatives aux poursuites, des nouveaux partenariats, et des champs d' suit les activitĂ©s juridictionnelles du ressort relevant de la justice de proximitĂ© en lien avec les indicateurs de la Chancellerie,- Participe au soutien et Ă la valorisation des initiatives locales et dĂ©partementales en matiĂšre d'accĂšs au droit, de prĂ©vention de la dĂ©linquance, d'aide aux victimes, de mĂ©diation pĂ©nale et civile,- Suit l'action des associations et de la sociĂ©tĂ© civile en matiĂšre d'accĂšs au droit et entretient des relations avec les juridictions impliquant des dĂ©placements au sein des parquets et des associations afin d'Ă©tablir une Ă©valuation du contenu et du suivi des actions menĂ©es en matiĂšre d'aide aux victimes et d'accĂšs au droit- Organise pour le parquet gĂ©nĂ©ral des rĂ©unions avec les juridictions, les acteurs de la sociĂ©tĂ© civile et les Ă©lus locaux de nature Ă promouvoir des initiatives nouvelles pour rapprocher la justice du citoyen- Suit et contribue Ă la coordination de l'action des Centres DĂ©partementaux d'AccĂšs au Droit, et des maisons de justice et du droit- En tant que de besoin, est affectĂ© auprĂšs des parquets qui souhaitent dĂ©velopper des actions de proximitĂ© ou des initiatives nouvelles- PrĂ©pare, Ă la demande du procureur gĂ©nĂ©ral, des notes de synthĂšse, analyses statistiques ou bilans sur l'Ă©volution des indicateurs relatifs au dĂ©veloppement de la justice de proximitĂ©- Participe aux rĂ©unions partenariales tels que les comitĂ©s locaux de prĂ©vention de la dĂ©linquance, rĂ©unions relatives Ă la politique de la ville ou les forums relatifs Ă la justice de proximitĂ©Le Procureur gĂ©nĂ©ral l'affecte pour des missions ponctuelles quelques semaines ou longues plusieurs mois auprĂšs des services du parquet gĂ©nĂ©ral de la cour d'appel selon les besoins. Il lui confie toute autre mission nĂ©cessaire Ă l'intĂ©rĂȘt du service, dans la limite des compĂ©tences pour lesquelles il est - Description du posteIl - 1 Le contentieux spĂ©cifique Ă traiter nature, champs du droit concernĂ©s, nature des dossiers, difficultĂ©s techniques des dossiers...DĂ©veloppement et coordination de la justice de proximitĂ© dans le ressortLes modes alternatifs aux poursuites, statut et pĂ©rimĂštre des dĂ©lĂ©guĂ©s du procureur, la sanction rĂ©paration, le travail non rĂ©munĂ©rĂ©, les partenariats avec la PJJ ou le monde associatif, le dĂ©ferrement composition, la politique associative des parquets, outils statistiques, notes techniques, fond documentaire, lĂ©gisla Profil recherchĂ© - 3 Localisation du poste et tĂąches Ă effectuer RattachĂ© fonctionnellement au procureur gĂ©nĂ©ral, le juriste assistant relĂšve administrativement du directeur dĂ©lĂ©guĂ© Ă l'administration rĂ©gionale se voit confier les missions suivantes, en lien avec les missions dĂ©volues aux greffiers en positionnement d'assistance du magistrat- Ătude des dossiers en amont des Ă©chĂ©ances dĂ©cisionnelles,- Confection de notes de synthĂšse et d'analyse sur les dossiers recherche de jurisprudence et de doctrine, d'Ă©lĂ©ments lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires- RĂ©daction de projets de dĂ©cisions- Mise en Ćuvre et suivi d'outils statistiques et budgĂ©tairesLe juriste assistant devra disposer au moment de son recrutement- soit dâun doctorat en droit- soit dâun diplĂŽme sanctionnant une formation juridique Bac+5 avec une annĂ©e dâexpĂ©rience professionnelle dans le domaine juridique et que leur compĂ©tence qualifie particuliĂšrement pour exercer ces fonctions le temps passĂ© comme assistant de justice pouvant ĂȘtre pris en compte travail en cabinet dâavocat, chargĂ© TD Ă lâuniversitĂ©, juriste dâentrepriseâŠSAVOIRS - MaĂźtrise de l'organisation judiciaire- Excellent ou TrĂšs bon niveau en droitSAVOIR-FAIRE - MaĂźtrise de l'outil Internet ou Intranet- QualitĂ© d'analyse, de rĂ©daction et de synthĂšse - GĂ©rer les dĂ©lais, les prioritĂ©s et les contraintes- Sens du travail en Ă©quipe SAVOIR-ETRE - Sens de l'organisation- DisponibilitĂ© notamment gĂ©ographique - DiscrĂ©tion - AdaptabilitĂ©, rĂ©activitĂ© - CapacitĂ© Ă travailler en Ă©quipe-Sens de la communication- CapacitĂ© Ă rendre compte
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