Aucœur du Massif Central dans le Puy de Dôme, à Clermont Ferrand, loin des champs de bataille de la Grande Guerre, ouvre un musée consacré aux objets d’art populaire militaire fabriqués par les Poilus pendant la Première Guerre mondiale.

Les cartes postales en disent long sur le quotidien dans les tranchées. © Crédit photo Photo reproduction/Dr Publié le 29/04/2014 à 0h00 Parfois émouvants, souvent étonnants sont les objets fabriqués par les poilus, dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Près de Cognac, Albert Robin les collectionne depuis plus de quarante ans, après avoir commencé à récupérer des briquets de toutes sortes, dont ceux des soldats de 14-18. Bien sûr, ce passionné qui viendra jeudi 1er mai à la salle des fêtes de Pérignac, n’amènera pas toute sa collection qui compte plus de 25 000 objets, documents ou photos. La vie dans les tranchées Présentée ici, ce sera un aperçu de la vie dans les tranchées durant la Première Guerre mondiale ». Plus particulièrement des objets de la vie courante, principalement en laiton, récupérés sur les douilles d’obus, et que les hommes vont marteler et affiner au mieux. Ainsi briquets, couteaux, encriers, bagues, ou porte-plume deviendront le quotidien d’une vie d’enfer. Et les courriers émouvants devraient également apporter une réflexion sur cette période noire qui a débuté il y a bientôt un siècle. À noter que cette exposition se déroule dans le cadre du Salon des collectionneurs et artisans d’art qui a lieu chaque année lors de la brocante du 1er mai à Pérignac. Tél. 06 87 84 60 80.
Limage que les poilus renvoient des gendarmes prévôtaux participe de l’élaboration d’une identité de groupe. La satire de la gendarmerie, faite au travers des journaux de tranchées, est ainsi tolérée au front par un état-major soucieux de fédérer ses troupes. Cette presse spécifique et les témoignages littéraires diffusés dans l’après-guerre pérennisent l’image d
Le 1 er août 1914, vers 17 h, les cloches des églises avertissent les Français que la mobilisation générale est décrétée. À Fragny, sur la commune de Villapourçon, la famille Martin Poifin compte treize enfants, dix garçons et trois filles. Cinq d'entre eux, Joseph, Étienne et Jacques les jumeaux, Marcel, Léon doivent partir. Pendant des semaines, les parents seront parfois sans nouvelles de cinq de leurs enfants à la fois. Et le 26 novembre, les jumeaux Jacques et Étienne seront fauchés sur le front par le même obus. L'un meurt immédiatement, l'autre quelques semaines plus tard. Le 14 janvier, Joseph à son tour va disparaître. Malgré sa grande famille, leur papa ne supportera pas ce chagrin immense. À la nouvelle du décès de son troisième fils, il va être alité pour une bronchite et en mourir. Marcel et Léon reviendront, plus tard, beaucoup plus tard. Objets restitués à la famille Quand Marcel aura un fils, il l'appellera Jacques, Étienne, Joseph, dans cet ordre, en hommage à ses frères si tôt disparus. Prénom - Adèle, on ne sait rien de cette femme dans la famille. Ces objets ont été restitués à la famille Martin avec les effets personnels des soldats décédés ou rapportés par les deux frères survivants. Parmi ceux-ci, qui ont appartenu à Edmond Gravereau lire ci-dessous, on remarquera un prénom finement découpé dans une carte postale. Adèle. Personne dans la famille d'Edmond Gravereau ne parla jamais de cette Adèle. La connaissait-on ? Ce joli travail se trouvait sur le cœur du soldat, dans le portefeuille qui fut rendu à la famille, déchiré par l'obus et taché de sang. Paule Gauthé-Ranty Ilssont le plus souvent fabriqués lors des attentes dans les tranchées pour meubler le temps. Cette activité artisanale populaire est apparue dès la guerre de 1870 et s’est surtout développée dans les tranchées lors de la Première Guerre mondiale, période de son apogée, puis dans les camps de prisonniers de la Seconde Guerre mondiale, pour tromper l’ennui. Stock de douilles
Soigneusement reconstitués à partir d'originaux ou de photos, ces drôles d'instruments bricolés, nés de l'horreur de la Première Guerre mondiale, seront à l'honneur lors d'un concert ce vendredi à la Cité de la musique à Paris, dans le cadre des célébrations du centenaire de la Guerre de 14-18. En première ligne, dans les tranchées, il n'y avait évidemment pas de place pour la musique mais seulement pour "une vie d'insomnie, de peur, le brouhaha et les explosions", rappelle à l'AFP le comédien Olivier Hussenet, l'un des chanteurs de ce spectacle. A l'arrière, en revanche, dans les zones de repos organisées à quelques kilomètres des tranchées, les "Poilus" cherchent tous les moyens d'oublier l'angoisse et l'ennui. Quand certains jouent aux cartes, sculptent ou fabriquent des bijoux, les plus mélomanes se fabriquent des instruments avec ce qu'ils ont sous la main pour tenter de divertir leurs camarades d'infortune. "La musique, c'est un objet de résistance incroyable. Pendant toutes les guerres, les musiciens, qu'ils soient professionnels ou amateurs, ont besoin de jouer", rappelle Serge Hureau, directeur du Centre national du patrimoine de la chanson, Le Hall, qui accueillera aussi le concert 22-23 novembre. Parmi ces instruments bricolés, il y a cette petite guitare-mandoline fabriquée à partir d'un casque de poilu endommagé, doté d'un manche sculpté dans une branche et de cordes en fil de fer qu'on accorde en tournant des petites chevilles fabriquées à partir de balles. Il y aussi ce violon conçu à partir d'une vieille gourde en métal avec une boîte de sardines en guise de mentonnière. Des instruments très 'jouables' "Un instrument très connu est le +Poilu+, un violoncelle fabriqué par un soldat nommé Maurice Maréchal, un très bon violoncelliste qui après l'Armistice, a fait une tournée parce que tout le monde voulait voir ce violoncelle des tranchées", ajoute Olivier Hussenet. Cet instrument historique, taillé dans une caisse de munitions, est désormais exposé à la Cité de la musique. C'est une réplique exacte, oeuvre de la violoncelliste Emmanuelle Bertrand, qui sera utilisée lors des concerts parisiens. "Ces instruments sonnent évidemment moins bien que des instruments normalisés mais lors des répétitions, on a été surpris de voir que ça sonnait finalement moins bizarrement que ce qu'on aurait pu croire au début", explique le chanteur. "Ce qui est très étonnant, c'est que ces instruments ont un son bizarre mais on arrive tout à fait à en jouer et même à jouer des arrangement hypersophistiqués", renchérit Serge Hureau, pour qui ces instruments bricolés se rapprochent de ceux qui peuvent être utilisés dans la musique africaine. Lors des concerts, le public pourra aussi entendre des percussions issues d'un "clavier de bouteilles", de gourdes de métal et d'un tambour de l'époque, comme celles utilisées par les soldats-musiciens pour tenter, encore et toujours, de couvrir le fracas de la guerre. Cette musique accompagnera des chansons écrites entre 1913 et 1918, signées à la fois par des artistes professionnels du music-hall, comme Vincent Scotto, mais aussi par des amateurs, des soldats sur le front, qui décrivaient leur haine de l'ennemi et leur angoisse sur des mélodies existantes. Sont ainsi au programme une trentaine de chansons de cent ans d'âge, dont quelques "tubes" de l'époque comme "Quand Madelon...", mis au goût du jour par des arrangements modernes afin, précise Olivier Hussenet, "que des oreilles d'aujourd'hui écoutent sans effort supplémentaire un répertoire quand même assez daté en termes de paroles et de mélodies". AFP Relax News
\n\n objets fabriqués par les poilus dans les tranchées
LeMusée du poilu à Sivignon leur rend hommage et s’est fixé pour mission de faire découvrir la Première Guerre Mondiale à travers l’artisanat des tranchées. Ainsi, une collection unique de 1000 objets fabriqués par les soldats permettent d’aborder sous un angle humain et artistique le quotidien des Poilus. Cette page propose divers sujets de la Vie Militaire ART DE TRANCHÉE – LES CHIENS SANITAIRES – LA CONSCRIPTION. ART DE TRANCHÉE L’art de tranchée rassemble les objets de fabrication artisanale ou industrielle se rapportant à la Grande Guerre de 14-18. Certains de ces objets sont fabriqués par les poilus dans leurs tranchées. Feuilles de chêne ajourées. Travaux de poilus exécutés avec une aiguille ou une fine lame de couteau. Tabatière dite queue de rat, réalisée avec une écorce de bouleau. Tabatière dite queue de rat, celle-ci taillée dans un os. Coupe-papier bois Briquets et Pyrogène Pipe et Tabatière Sabots sculptés par un soldat au front – art de tranchées ??? Une note manuscrite trouvée à l’intérieur l’indique… Art de tranchée divers et varié D’autres témoignages de la Grande Guerre 14-18 1915 – Carte brodée – Une pensée aux alliés Insigne des Vétérans de 1870-1871 et des Poilus de 1914-1918 Victoire ************************************************************ LES CHIENS SANITAIRES Ces chiens dressés par la société nationale du chien sanitaire et de guerre » de Maisons-Laffitte avaient pour mission après la bataille, de récupérer la coiffe képi, casque, casquette… du blessé pour la ramener à son maître brancardier. Ces dévoués » ou précieux » auxiliaires ont été réquisitionnés dès française recensera jusqu’à 15 000 chiens, dont un tiers disparaitra durant le conflit. L’ami des Poilus – A chaque animal, correspondait un livret militaire et un matricule. Briquet recto – Le chien a récupéré la coiffe du blessé. Briquet verso – Le chien sanitaire n’aime pas beaucoup le casque à pointe. Nos précieux auxiliaires L’ami fidèle du Poilu Message d’un neveu pour son oncle peut-être au front ************************************************************ LA CONSCRIPTION La conscription, c’est le recrutement annuel des jeunes hommes pour le service militaire. Rassemblés sur la place du village, les hommes vont procéder à un tirage au sort sous l’égide de l’officier recruteur. Lors de cette journée, les conscrits pourront acquérir des babioles qu’ils arborent fièrement en rentrant dans leurs foyers avant un futur départ pour le Service Militaire. Souvenir du Tirage au SortNuméro 27, un bon numéro pour le conscrit de la classe 1897 ? Bon pour le service Cocarde – Bon pour le Service Quand on est Bon pour le Service, on est Bon pour les filles humour de l’époque Conscrits de la classe 1918 Parmi les divers colifichets de la Conscription, la canne de Conscrit. Cette canne de verre ou de bois aux couleurs de la Patrie, était conservée par la famille lors du Service Militaire et parfois des conflits du soldat. Si ce dernier rentre vivant de cette période militaire, il casse sa canne et en offre un morceau aux personnes qui lui sont chères père, parrain, fiancée…. S’il meurt au combat, la famille conservera la canne sans la casser en mémoire du défunt. Canne de Conscrit d’un soldat rentré dans son foyer Le petit conscrit de Mauves Orne ********************* Une rubrique pour les curieux avec divers thèmes à visiter en cliquant sur les liens suivants Art populaire – Art de tranchée et Conscription – Cabinet de curiosités – D’ici et d’ailleurs – Germaine Bouret – Poteries Normandes – Vieux Papiers Lexposition nous explique ce que faisaient les soldats en temps de pause. Il y a donc des statues, des livres et d’autres objets confectionnés par les poilus. Des écrivains témoignent de la vie dans les tranchées comme G. Apollinaire ou H. Barbusse. Pour oublier la guerre les soldats jouaient aussi aux cartes ou aux dés. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID etnWZp8mqBT9pYA1Od5523uNnCHgs8qeAMuz7UO8-S3kFm5CaIGgDQ==
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Lorsquela guerre éclate en août 1914, les soldats français partent la fleur au fusil persuadés d'être rapidement de retour chez eux. Mais la guerre s'enlise. Au front dans les tranchées ou à l'arrière, pendant les courtes périodes de repos, les poilus commencent à fabriquer une multitude d'objets Accueil Hauts-de-France Lens - Liévin - Hénin Il faut un œil d’expert pour différencier les objets vraiment fabriqués par des soldats dans les tranchées, pendant de brefs moments de repos, et les contrefaçons qui circulent dans le monde des collectionneurs. Une véritable collection sera exposée le week-end prochain, dans le cadre d’un travail sur 14-18. Article réservé aux abonnés Article réservé aux abonnés Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous à partir de 1€ à notre offre numérique. Sans engagement de durée. ESSAYER POUR 1€ Vous êtes déjà abonné ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 20h49 International Pays-Bas un camion percute une fête de quartier, plusieurs morts 20h35 RC LENS Direct Lens - Rennes le Racing régale encore 2-1 et prend la tête de la Ligue 1 20h07 International Video Serbie et Kosovo concluent un accord pour désamorcer les tensions 19h45 Economie Taxe sur les super profits» Élisabeth Borne ne ferme pas la porte» 19h37 France Climat Élisabeth Borne débloque 1,5 milliard d’euros pour aider les collectivités Toute l'info en continu > Jerécupère beaucoup de souvenirs. Ça peut être des objets fabriqués par les poilus dans les tranchées, des correspondances. Ça Dans leur dernier livre, l’historien local Thierry Hardier et Jean-François Jagielski montrent la diversité des occupations des poilus dans les tranchées. Publié 30 Juillet 2014 à 20h27 Temps de lecture 2 min Le dernier livre sur la Première Guerre mondiale coécrit par Thierry Hardier, docteur en histoire, et Jean-François Jagielski, tous deux enseignants et spécialistes de la Première Guerre, ne traite que des moments de temps libre des soldats. L’ouvrage Oublier l’apocalypse ? a nécessité des années de recherche en Picardie. Les témoignages proviennent de documents publiés ou non, de lettres et de carnets de route de poilus, de récits. Nous nous sommes réparti l’écriture des chapitres en fonction de nos centres d’intérêt », précise Thierry Hardier. Gérer le temps libre des soldats, c’est les aider à tenir » Les auteurs commencent rapidement par rappeler que ni l’État-major, ni les soldats n’étaient préparés à un long conflit la guerre devait être de courte durée. Au fur et à mesure que le conflit s’enlise, la question du temps libre à accorder aux troupes en campagne s’impose. Gérer le temps libre des soldats c’est les aider à tenir dans la durée, à combattre l’ennui et une forme de dépression que les soldats nomment le cafard », souligne l’auteur. L’occupation des moments d’accalmie commence notamment par la fabrication d’objets utilitaires l’artisanat de tranchée a rapidement pris de l’essor pour fabriquer des briquets, des braseros, des récipients et des objets pour remplacer le matériel perdu. Au retour d’une offensive, il arrivait que des soldats perdent des objets indispensables. Ils les fabriquaient avec du matériel de récupération », poursuit Thierry Hardier. Du matériel d’abord trouvé dans les maisons abandonnées puis sur le champ de bataille en récupérant des douilles. L’artisanat de tranchée a surtout concerné les soldats de la deuxième ligne et du cantonnement car il nécessitait de l’outillage , ajoute l’historien. Le temps libre est aussi occupé à écrire du courrier, des journaux, à lire, à jouer à des jeux de société. » Si la troupe jouait surtout à la manille et aux dames, les officiers aimaient le bridge, le poker, le tarot et les échecs. Apprivoiser des animaux, braconner, mais également pratiquer un sport, la danse, le chant, la musique, faisaient partie des loisirs des poilus. Avec des conséquences sociales Cet immense brassage d’hommes a sans doute permis aux combattants ruraux de découvrir des loisirs réservés aux seuls citadins comme le théâtre, le cinéma ou les pratiques sportives venues d’outre-Manche », conclut Thierry Hardier. Oublier l’apocalypse, loisirs et distractions des combattants pendant la Grande Guerre, Éditions Imago, 440 pages. En vente à la librairie Gerboux-Dallongeville et à l’office de tourisme. 24 €. Poursuivez votre lecture sur ces sujets Littérature dikJ.
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